A la tête d’une délégation du conseil régional du Gôh, Konan Julien, 4e vice-président de cette structure décentralisée, s’est rendu à Dougroupalegnoa, dimanche. Ce village a été le théâtre de violents affrontement, le jeudi 26 octobre dernier, entre les communautés autochtones Bété et alloctones Baoulé. Occasionnant une perte en vie humaine ainsi que de nombreux dégâts matériels.
« Le président du conseil régional du Gôh, Joachim Djédjé Bagnon nous envoie pour demander pardon à tous pour que la paix revienne. Nous voulons compter sur vous pour que les parents qui ont toujours vécu en bonne intelligence puisse fumer le calumet de la paix », a déclaré le chef de délégation, devant les populations autochtones de Dougroupalegnoa.
Après quoi, il est allé dans le camp des Baoulé, accompagné des autorités villageoises locales pour s’entretenir avec les allochtones, toujours pour les exhorter à faire la paix.
« Nous demandons aux populations de se retrouver pour revivre ensemble. Ce qui est arrivé est un concours de circonstance et ça va passer », a dit d’entrée l’envoyé du président Bagnon qui avait à ses côtés le Dr Rabé, 5e vice-président du conseil régional.
Au cours de cette rencontre, les différents protagonistes sont allés dans le sens de l’unité retrouvée, à en croire les engagements pris par Gnamien Koffi et Koudou Nahiri, respectivement présidents de le jeunesse Baoulé et Bété.
« Cette réunion est la preuve que les populations veulent retrouver la paix. Chaque composante de cette population nous l’a démontré par des engagements de paix », s’est félicité M. Konan.
Il conseille à son auditoire de privilégier la paix en tout lieu et en toute circonstance. De sorte que le développement local initié par le président Bagnon puisse aller de l’avant.
« Il faut la paix pour que le président Bagnon puisse continuer le travail de développement pour le bien être des populations », a noté Konan Julien.
Signalons que le conseil régional a fait don en numéraire à chacune des communautés en guise de yako. Auparavant, la délégation était à Mahibouo, où un jeune a été tué, au lendemain des événements de Dougroupalegnoa.
La délégation du conseil régional a essuyé les larmes de la famille endeuillée. Actuellement dans le village de Dougroupalegnoa, un couvre feu a été instauré, de 18h à 6h du matin. La gendarmerie est sur place sur assurer la sécurité des biens et des personnes.
Ziadré Dolin correspond régional