Des dizaines de jeunes étudiants ivoiriens ont été outillés jeudi sur les droits de l’homme, le fonctionnement, la contribution du Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) et surtout comment saisir l’institution en cas de violation de leur droit.
C’était à l’occasion du lancement du projet »une institution, une conférence », initiée par la Fédération Ivoirienne des Droits de la Jeunesse, dans les locaux de l’institution à Abidjan.
Cette rencontre a été marquée par une conférence publique autour du thème « le Conseil National des Droits de l’Homme : un service public ?»
Le conférencier Konangui Ahoutou François, par ailleurs chef de département en charge des droits économique socio et culturels, a expliqué aux étudiants que le CNDH est un service public chargé de faire la promotion, protéger et défendre les droits de l’homme.
Selon lui, certes le CNDH est crée sur un modèle qui a été décrit à travers les principes de Paris, mais il est l’institution des droits de l’homme de la Côte d’ivoire au service de l’Etat de Côte d’Ivoire, pour faire connaitre, faire respecter et protéger les droits de l’homme. Il a aussi décrit les modes de saisines, la composition, et le fonctionnement du CNDH.
Avant lui, Bamba Assouman, le directeur de cabinet, représentant la présidente du CNDH a salué les étudiants qui prennent une part active au projet de la FIDJ. Pour lui, cette initiative permet à l’institution « d’améliorer davantage sa visibilité auprès de la population et de la jeunesse »
« Les pratiques inciviques se multiplient sur l’étendue du territoire national. Le mythe de l’autorité dans les consciences collectives se dégrade de plus en plus. La méconnaissance du rôle des institutions, des autorités administratives et de l’autorité qu’elles incarnent fait partie des causes des attaques contre les symboles de l’Etat. Votre projet « une institution, une conférence » est une approche originale de lutte contre l’incivisme des populations. Elle permet de récréer le lien institution-populations et de maintenir une proximité qui facilite l’écoute et la résolution des problèmes », a-t-il indiqué à l’endroit de la Fédération dirigée par Soro Nablé Ahmed.
La cérémonie a été honorée de la présence du professeur Coulibaly Pannan, ex-secrétaire général du médiateur de la république.
Fulbert YAO