Une nouvelle page s’ouvre pour l’intégration et surtout le développement du leadership féminin en Afrique. La section Côte d’Ivoire du Réseau africain des femmes leader (AWLN), plate-forme continentale visant à galvaniser le leadership des femmes, a installé son bureau exécutif présidé par Séfora Kodjo, la présidente du Conseil d’administration de la Fondation Sephis. L’information émane d’une note d’information dont nous avons reçu copie.
La branche ivoirienne de cette organisation de la société civile créée en 2018 au siège des Nations Unies et chapeautée par une pléthore de femme leaders, a été présentée, le vendredi 19 janvier 2024, au Sofitel Ivoire, en marge de la restitution des activités de l’année 2023. C’était en présence d’une soixantaine de femmes, dont Josephine MAYUMA KALA, Représentante du Président de la Commission de l’Union Africaine, qui s’est dite très fière de cette nouvelle étape pour le réseau : « C’est avec une grande fierté que je prends la parole au nom du Président de la Commission de l’Union Africaine, S.E.M Moussa Faki MAHAMAD, pour saluer les efforts et l’engagement des femmes leaders de Côte d’Ivoire. Dans tous les domaines, elles se démarquent, écrivent l’histoire, contribuent de manière significative et font rayonner ce magnifique pays qu’est la Côte d’Ivoire », s’est-elle exprimée.
A ce bureau exécutif de qualité présent s’ajoute le parterre d’illustres invitées, qui a témoigné son soutien à réseau parrainé par l’Union Africaine et d’ONU Femmes. Bineta DIOP, militante des droits des femmes et co-fondatrice de AWLN, par visioconférence, n’a pas manqué de saluer la mise en place de ce bureau exécutif. « J’aimerais vous assurer que AWLN Côte d’Ivoire pourra compter sur mon soutien total, ainsi que sur celui de toutes les femmes de ce réseau… En retour, je vous encourage vivement à vous investir pleinement dans ce réseau afin d’apporter à votre tour des réponses durables pour accompagner les efforts visant à promouvoir le leadership et l’autonomisation des femmes », a affirmé l’émissaire de l’Union Africaine pour les Femmes, la Paix et la Sécurité.
En retour, Sefora KODJO, Présidente de l’AWLN Côte d’Ivoire, a chaleureusement remercié toutes ces distinguées personnalités pour leur appui inestimable. Elle a présenté le réseau AWLN aux participantes et a renouvelé sa volonté de contribuer à faire progresser la vision de celui-ci en Côte d’Ivoire. Elle a également reconnu toutes les femmes leaders membres de son bureau exécutif pour leurs accomplissements individuels impressionnants et leur engagement à faire encore plus collectivement. Dans sa gestion du secrétariat exécutif, Séphora KODJO est épaulée par une secrétaire Générale, en la personne d’Henriette BILLON, Directrice de la Communication du Groupe SIFCA & Secrétaire Générale de la Fondation SIFCA et son adjointe Vanessa SIAGBE, Présidente du POJEFCI. La trésorerie est gérée par Joëlle KOUASSI, Directrice Générale de la Société de Garantie des crédits aux PME (SGPME)
Au nombre de 7, les vice-présidentes thématiques sont des personnalités connues, issues du patronat et des Institutions étatiques. Si le poste de Vice-Présidente en charge des questions de Paix et Sécurité est occupé par Makani DIABY, Vice-Présidente du Sénat, celui en charge de la Gouvernance quant à lui est dirigé par Nadine BLA, Vice-Présidente de la Chambre de Commerce et d’Industrie et celui de l’Entrepreneuriat féminin par Mariam DIABY, PDG de AYUF Holding, Présidente de l’ONG LAME d’Afrique. Les postes de Vice-Présidente Inclusion Financière ; Partenariats et Mobilisation sociale ; Leadership des jeunes et Agriculture sont respectivement occupés par Hafou TOURÉ SAMB, Conseillère Technique au Ministère des PME, Danielle BACONGO, Présidente de l’ONG BLOOM, Madia BAMBA, Sous-Directrice de la Communication de la Haute Autorité de la Communication et de l’Audiovisuel (HACA), Présidente du Mouvement Citoyen Bridge et Lucie GBAKAYORO, Présidente de la Fédération des Femmes du Secteur Vivrier de Côte d’Ivoire ( FFSV-CI )
Faut-il le rappeler, AWLN est présente dans 33 pays où elle joue déjà un rôle important dans la transformation du continent, en adéquation avec « l’Agenda Afrique 2063 » et les Objectifs mondiaux pour le Développement Durable à l’horizon 2030.