Alors même que le gouvernement ivoirien a « bouclé » le chapitre sur le projet de loi sur la nouvelle Commission électorale indépendante et la nouvelle carte d’identité à 5 000 fcfa, l’opposition continue de gesticuler.
Ce jeudi 4 juillet, la plateforme de 23 partis de l’opposition, autour du PDCI, ainsi que les groupes parlementaires d’opposition et des organisations de la société civile se sont réunis pour organiser, selon eux «la riposte politique ».
Dans la salle du secrétariat exécutif du PDCI, visages fermés, desorientés, Bamba Moriféré, et Yasmina Ouégnin, ont tour à tour abordé ces sujets, en proférant des propos diffamatoires envers le gouvernement.
Pour Bamba Moriféré, président du RPCI, membre de la plateforme d’opposition, le projet de loi sur la nouvelle Commission électorale indépendante ne convient pas à l’opposition car celle-ci souhaite une reforme en lieu et place d’une recomposition.
«Le gouvernement dès le départ était de mauvaise foi. Il avait déjà préétabli son programme et voulait passer en force », a accusé Bamba Moriféré.
« Nous allons organiser la riposte, car c’est la bataille politique qui nous reste. L’histoire de la Côte d’Ivoire ne commence pas aujourd’hui, nous avons une longue histoire de lutte et nous lutterons», a-t-il ajouté.
Le conseil des ministres, faut-il le souligner, a adopté mercredi le projet de loi portant recomposition de la Commission électorale indépendante (CEI). La nouvelle commission centrale sera composée de 15 membres, dont trois représentants du parti au pouvoir, trois de l’opposition, six de la société civile, un du conseil supérieur de la magistrature, auxquels s’ajoutent un membre nommé par le président de la République et un par le ministre de l’Intérieur.
Au cours de cette conférence, Yasmina Ouégnin, porte-parole des groupes parlementaires a annoncé un meeting le samedi 6 juillet à Anono, dans la commune de Cocody.
Pour la députée de cocody, le ivoiriens doivent se mobiliser à ce meeting car « le régime ne descendra de son piédestal».
Fulbert YAO