La Direction générale des Loisirs du Ministère du Tourisme et des Loisirs, à travers sa Direction centrale des Parcs d’attraction, de Loisirs et des Jeux numériques, a organisé, les 13 et 14 avril, à Cocody, un séminaire d’imprégnation du cadre juridique et réglementaire du secteur à l’intention des opérateurs privés de l’écosystème ludique.
« C’est quoi les loisirs ? Pourquoi une Direction générale? Quelles sont les démarches à mener pour ouvrir un établissement, un espace ou un centre de loisirs? Les Agences de Voyages et de Tourisme doivent-elles demander des autorisations pour organiser des activités de loisirs telles les colonies de vacances ? Quelle formation pour les équipes d’encadrement des séjours ou colonies de vacances, des accueils collectifs de loisirs pour les mineurs ? Quelles sont désormais les conditions d’ouverture de séjours ou colonies de vacances à l’étranger et en dehors des frontières africaines avec ou sans visas (Europe, USA, Asie, etc.) »
Ce sont autour d’autant de questionnements sur lesquels ont planché les quelques 70 dirigeants et gestionnaires de d’espaces ludiques, notamment de Centres d’accueil de loisirs pour mineurs (ACLM), avec la Directrice générale des Loisirs (DGL), Mme Isabelle Anoh et les équipes de Mamadou Keita, Directeur des Parcs d’attraction, de Loisirs et des Jeux numériques (DPLAJEN), du Directeur des Affaires juridiques du Contentieux (DAJC) Abdoulaye Diané, ainsi que du Directeur de l’Informatique, de la Digitalisation et du Développement des Starups au Ministère du Tourisme et des Loisirs, Christian Bohouman.
Il en ressort, selon le verbatim de Mme Anoh, que la conception axiologique et utilitaire des Loisirs, peu ou mal connue, mérite une communication de tous les instants. D’autant plus que, nul n’étant censé ignorer la loi, ce genre d’initiatives de son collaborateur, Mamadou Keita, y milite avec efficience. Idem pour le Directeur des Affaires juridiques et du Contentieux. Qui, arguant que l’essor de l’industrie ludique et touristique ne saurait prospérer sans un environnement légal et réglementaire approprié, mérite une vulgarisation des textes régissant le secteur.
Aussi, depuis sa création en 2022, la Direction générale des Loisirs, sous la férule du Ministre Siandou Fofana, a-t-elle entrepris des actions de proximité en vue de la promotion des Loisirs, aussi bien modernes que traditionnels, dans la perspective de booster la stratégie Sublime Côte d’Ivoire.
La DGL, a notamment relevé l’importance du décret N°2923=24 du 18 janvier 2023 portant réglementation des activités de loisirs. L’essentiel faisant obligation d’une déclaration préalable et une soumission aux exigences régaliennes par les opérateurs. Dans le même élan, Mamadou Keita, spécifiant la portée de l’article 5 du chapitre 1, relatif à la qualification d’établissement ludique, ainsi que des chapitres 2 et 3 traitant des dispositions relatives à la construction et à l’aménagement, et à l’exercice desdites activités, a indiqué qu’une Charte consensuelle en 10 items, devrait renforcer l’assentiment de tout l’écosystème ludique à opérer en conformité avec les règles établies.
Les différents opérateurs ont, quant à eux, émis le souhait d’une formation initiale et/ou continue des moniteurs et encadreurs pour une adéquation idoine avec la promotion des valeurs humaines, citoyennes, sociales et économiques indexées à la pratique d’activités ludiques.
Des assurances civiles ou de voyages, aux exigences éthiques et sécuritaires liées à l’encadrement des mineurs, en colonies de vacances, centres aérés, voyages touristiques, salles de jeux traditionnels ou numériques, activités en plein-air ou autres, les promoteurs et encadreurs ont été instruits par l’administration du Ministère du Tourisme et des Loisirs et leurs partenaires qui en ont l’expertise. Avec, à la clé, des visites de terrain et des simulations pour une efficacité à toutes épreuves.
Fulbert Yao avec Sercom