Depuis le jeudi 18 avril 2024, le Ministre, Gouverneur Cissé Ibrahima Bacongo procède à une vaste opération de déguerpissements des quartiers précaires érigés sous les hautes tensions électriques.
Les tractopelles, telles des géants endormis réveillés de leur léthargie, ont lancé leur ballet destructeur, à partir de Angré 7e tranche, dans les encablures du pont Soro, en passant par les quartiers Mahou et Dokui et Zoo.
Tel un fléau implacable, rien n’a pu résister à leur passage. Même les demeures des nantis, dont les clôtures débordantes arboraient l’insolent mépris de la loi, ont été implacablement touchées.
Sous le règne de Bacongo, il en est ainsi : la justice urbaine s’impose à tous, riches comme démunis.
Cette saga urbaine, bien au-delà d’une simple restructuration architecturale, est l’incarnation d’une lutte noble. Une lutte contre le désordre qui gangrène les artères de notre Abidjan tant aimé, une lutte pour la libération des emprises étouffées par le laisser-faire irresponsable. Par l’indiscipline, tout simplement. Car derrière cette apparente froideur mécanique se dessine une odyssée humaine, une quête de salut urbain.
À l’approche de la saison des pluies, cette initiative courageuse revêt une importance cruciale. En libérant ces espaces jadis sous l’emprise de l’anarchie, le Ministre, Gouverneur et ses machines tracent un rempart contre les inondations dévastatrices.
A moins de 3 mois de sa nomination à ce poste tout aussi stratégique que crucial, le Ministre, Gouverneur est devenu le rempart sûr, idéal que tous les maires d’Abidjan réclament.
C’est une vérité infalsifiable. Et le cadre permanent de concertation (CPC) instauré par les élus locaux d’Abidjan le démontre. Les deux dernières réunions tenues à Treichville en mars et à Port-Bouet le 16 avril l’ont encore démontré. Après quelques incompréhensions, le syndrome Cissé Bacongo est en train de véritablement contaminer les 13 communes du District Autonome d’Abidjan.
Fulbert Yao