Ça ne va pas dans les cités universitaires de Côte d’Ivoire. La crise à la Fesci a pris une nouvelle allure depuis samedi 11 mai dernier, suite à des contestations pour des élections transparentes.
En effet, dans une note, nous apprenons que « des individus, dont certains arborent des apparences étrangères au monde universitaire, munis de gourdins, machettes et couteaux, ont brusquement attaqué » des cités universitaires.
Les résidences universitaires concernées par ces agressions sont celles de Vridi et de Port Bouet 2 dans commune de Port-Bouët.
Les cités universitaires de Williamsville et 220 Logements dans la commune d’Adjamé ont aussi été les cibles de ces attaques, ajoute le document.
Mais les agresseurs ont été repoussés Grâce à la bravoure des camarades et à l’intervention des forces de l’ordre, ces individus ont été repoussés et empêchés de nuire davantage“, indique un communiqué du Bureau exécutif national, dirigé par Sié Kambou.
Il y a quelques jours, le secrétaire général avait dénoncé certains élus locaux qui veulent avoir le contrôle du plus grand syndicat étudiant.
“Des gens tapis dans l’ombre, des élus locaux, voudraient contrôler l’organisation. Et nous, nous refusons. Si demain il y a des bruits dans les écoles de Côte d’Ivoire, Il ne faudrait pas que ces bruits soient imputés exclusivement aux militants actuels de la FESCI. Il y a des gens qui ne sont pas des militants actuels qui tirent des ficelles. Au nom de ce qu’ils voudraient contrôler l’Organisation“, avait-il dénoncé face à la presse.
Il avait aussi révélé que “La drogue à l’université est une réalité. C’est avec la complicité d’acteurs internes que cette drogue a accès à nos universités. Nous nous attelons à corriger cela avec les différentes réformes que nous avons engagées“.
Fulbert Yao