En marge de la 41e session ordinaire du Conseil des ministres du CAMES, qui se tient à Kintélé (Brazzaville/Congo), le Ministre ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Adama Diawara a échangé avec son homologue marocain Abdellatif MIRAOUI.
Les deux ministres ont abordé les problèmes structurels de leurs systèmes d’enseignement supérieur, et ont décidé de se rencontrer prochainement au Maroc pour tisser des partenariats fructueux entre les universités ivoiriennes et marocaines.
Le Ministre Adma Diawara s’est également entretenu avec son homologue du Congo, Madame Delphine Édith Emmanuel ADOUKI.
Au sortir de cette audience, le Prof Adama Diawara a indiqué avoir remercié le pays hôte de son soutien dans l’accession de l’ivoirien Prof KONATÉ Souleymane au poste de Secrétaire général du CAMES.
« Aujourd’hui à la tête du CAMES, nous avons un Ivoirien, le Prof KONATÉ, qui a été brillamment élu lors de la dernière session élective du CAMES, et je peux vous assurer que pour que notre compatriote puisse accéder à cette charge, il a fallu qu’un certain nombre de pays nous soutiennent. Parmi ces pays, il y a la République sœur du Congo », a indiqué le ministre DIAWARA.
« Je puis vous dire que lors de la campagne pour l’élection du Prof KONATÉ, nous sommes passés par Brazzaville et nous avons été chaleureusement accueillis par Mme la ministre et surtout par le chef de l’État congolais », a-t-il ajouté. « Le soutien du Congo a été très déterminant », a conclu le patron de l’Enseignement supérieur ivoirien.
Au cours de cette audience, les ministres Adama DIAWARA et Delphine Édith Emmanuel ADOUKI ont abordé les problèmes structurels communs aux systèmes d’enseignement supérieur des deux pays.
«Nous avons profité de cette entrevue pour revoir ensemble un certain nombre de préoccupations, un certain nombre de problèmes systémiques qui se posent à nos différents systèmes d’enseignement supérieur », a indiqué le ministre Adama DIAWARA.
« Il y a beaucoup de problèmes qui sont communs à nos sous-secteurs. Il y a donc des retours d’expériences entre nos pays. Lorsqu’il y a un problème qui se pose au sous-secteur, on essaie chacun de son côté, de demander à l’autre comment le problème est résolu à son niveau et on s’en inspire », a précisé le Ministre ivoirien.
Fulbert Yao avec Sercom