Les autorités chinoises restent fermes : à chaque provocation des forces séparatistes de l’ «indépendance de Taiwan », les contre-mesures progresseront d’un cran jusqu’à ce que la réunification complète de la Chine soit réalisée, a déclaré vendredi un porte-parole du ministère chinois de la Défense nationale, Wu Qian. Il s’est ainsi exprimé en réponse à une question des médias concernant les exercices conjoints en cours autour de l’île de Taiwan menés par l’Armée populaire de Libération (APL) de Chine.
Le commandement du Théâtre d’opérations de l’est de l’APL de la Chine a organisé ses troupes de l’armée de terre, de la marine, de l’armée de l’air et de la Force des fusées de manière à effectuer des exercices militaires conjoints autour de l’île de Taiwan ces derniers jours, afin de tester les capacités des troupes à mener des opérations conjointes, a indiqué M. Wu.
Ces exercices militaires ont pour objectif de sévir contre l’arrogance des forces séparatistes de « l’indépendance de Taiwan » et de dissuader l’ingérence et l’intervention de forces extérieures. Ils sont tout à fait raisonnables, légaux, légitimes et nécessaires, a-t-il ajouté.
Dès sa prise de fonction, le nouveau dirigeant de la région de Taiwan a gravement défié le principe d’une seule Chine en proclamant la « théorie des deux Etats « et en tentant de rechercher « l’indépendance de Taiwan » par la force et en s’appuyant sur des forces extérieures, a poursuivi M. Wu. Il a noté qu’un tel comportement poussait les compatriotes de Taiwan vers le danger de guerre, estimant qu’il s’agissait là d’un « jeu avec le feu ».
« Taiwan c’est Taiwan de la Chine, et la manière de résoudre la question de Taiwan est l’affaire de plus de 1,4 milliard de Chinois », a déclaré M. Wu, soulignant que l’APL défendra la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale de la Chine par des actions concrètes.
Les menaces de Pékin ont fait reculer le dirigeant séparatiste de Taiwan qui a mis de l’eau dans son vin. Lai Ching-te s’est dit, ce dimanche 26 mai 2024, prêt à travailler avec Pékin pour œuvrer à une « compréhension mutuelle » et à la « réconciliation », deux jours après la fin des manœuvres militaires chinoises autour de Taïwan. « Je me réjouis également à l’idée de renforcer la compréhension mutuelle et la réconciliation grâce aux échanges et à la coopération avec la Chine […] et de progresser vers une position de paix et de prospérité commune », a-t-il dit.
Nomel Essis avec Xinua et France 24
