Après le Conseil national des droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (Cndhci), les organisations de la société civile et les organes de presse, c’était au tour, vendredi, au plateau, des diplomates accrédités en Côte d’Ivoire, d’être consultés, dans le cadre de la restitution et de l’appropriation du 3eme passage de la Côte d’ivoire à l’Examen périodique universel (Epu).
La Secrétaire d’Etat chargée des Droits de l’Homme, a situé les objectifs de la rencontre, « Après vous avoir consultés avant notre mission pour le passage de notre pays à l’Epu à Genève, il était normal que nous ayons une nouvelle rencontre pour échanger sur ce dernier passage de la Côte d’Ivoire », a dit Aimée Zebeyoux.
Elle précise, par ailleurs, qu’il s’agit pour son institution « d’ouvrir un processus de dialogue et de coopération en vue de recueillir les contributions et conseils, d’un partage de bonnes pratiques pour la mise en œuvre effective des recommandations endossées par la nation », a insisté la secrétaire d’Etat.
Après son discours introductif et la présentation du film du passage de la Côte d’Ivoire à l’Epu, les diplomates sont revenus sur les recommandations de leur nation respectives. Ces échanges ont permis à Mme Aimée Zebeyoux d’apporter des éclaircissements sur différents points, notamment sur la recommandation d’inclure des lois non discriminatoires envers les minorités, elle a précisé qu’il n’existe pas de lois discriminatoires dans notre code pénal car l’article 360 ne réprime pas les minorités.
Le dernier atelier ce déroulera, ce lundi, avec le comité interministériel de suivi de l’application des instruments internationaux relatifs aux droits de l’Homme.
C.K