Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a encouragé ce mardi 04 juin 2024 à Seoul, où il participe au 1er sommet Corée-Afrique, les secteurs privés coréen et ivoirien à interagir afin de tirer profit des opportunités d’investissement, notamment dans la transformation du cacao, de l’anacarde et du caoutchouc naturel ainsi que dans les domaines de la transition digitale, de l’innovation et l’industrie automobile.
Il a rappelé que la Corée du Sud est passée du statut de pays bénéficiaire de l’aide au développement dans les années 60 à celui de pays donateur aujourd’hui.
Cette trajectoire coréenne, selon le numéro 1 ivoirien, « devrait être une source d’inspiration et un modèle dans l’éventail des bonnes pratiques qui s’offrent à l’Afrique »
En ce qui concerne la relation de la Côte d’Ivoire avec la Corée qui date de 1961. Le président Alassane Ouattara s’est félicité de la bonne qualité de la coopération « et de l’augmentation constante du volume global de nos échanges qui restent, cependant, relativement faibles, au regard du potentiel de nos deux économies.»
Face aux défis liés aux effets néfastes de la pandémie de COVID-19, de la guerre en Ukraine, de la persistance des conflits sur le continent noir, du changement climatique, ainsi qu’au resserrement des conditions d’accès aux ressources financières sur les marchés internationaux, le président Alassane Ouattara a préconisé que «le partenariat gagnant-gagnant avec la Corée doit également faire appel à la solidarité »
Dans le même élan, le chef de l’Etat, souhaite que le partenariat entre l’Afrique et la Corée doit s’étendre, sans plus attendre, au domaine de l’intelligence artificielle qui bouleverse profondément tous les secteurs de la vie de nos États, et jette les bases d’une économie inédite et d’une société nouvelle, qui restent encore à appréhender collectivement.
« Le défi est de taille. L’Afrique ne doit pas être à la traîne de cette révolution qui pourrait largement lui bénéficier. La Corée qui est leader mondial dans ce domaine pourrait y apporter sa contribution », a-t-il soutenu.
Fulbert Yao