Après le 10è congrès de l’UNJCI, qui n’a pu être mené à son terme par la présidence du congrès, Le candidat JC Coulibaly a fait une déclaration mardi, dans laquelle, il accuse Cesar Etou d’«avoir été partie prenante dans le désordre enregistré»
« L’élection de Monsieur César Etou à la présidence de ce 10è congrès a fait l’objet d’un véritable consensus (…) Mais sous la pression des réactions violentes des partisans de la non-utilisation des procurations, il fait volte-face (…) face aux positions tranchées des deux camps, il se contentera simplement de dire qu’il se retire abandonnant les congressistes à l’auditorium du ministère des Affaires Etrangères. Ceci n’est ni plus ni moins qu’une démission de fait du président du congrès qui, en manquant de fermeté dans l’application des textes, a ainsi contribué à installer le désordre dans la salle du congrès », a indiqué JC Coulibaly
Pour lui, «contrairement à ce qu’on lui connait d’habitude et qui a justifié le consensus tacite autour de sa personne pour présider les travaux du congrès, il n’est pas exagéré de dire que par ses décisions instables, il a contribué à installer la certitude chez les partisans du viol des textes qu’ils pouvaient librement en imposer à tous par leurs méthodes bruyantes et violentes. »
JC Coulibaly estime par conséquent que « pour avoir été donc partie prenante dans le désordre enregistré au congrès, Cesare Etou ne peut plus revendiquer une quelconque impartialité dans la conduite du 10è congrès en tant que président du congrès. De plus, sa démission lui enlève désormais toute légitimité à le faire»
Fulbert YAO