L’Institut national de formation judiciaire (INFJ), à travers le 3e volet du Contrat de désendettement et de développement (C2D) justice, bénéficie d’un accompagnement d’un 731 millions de FCFA pour renforcer la capacité des acteurs judiciaires et pénitentiaires.
Le directeur général (INFJ), Marie-Leonard Lebry, a livré l’information, mercredi 13 juin 2024 à Cocody-Abidjan, lors de la clôture de la première réunion du comité de pilotage du 3eme C2D justice.
Il s’est dit convaincu du projet qui permettra de contribuer au renforcement des capacités des acteurs judiciaires et pénitentiaires.
«Effectivement, si nous disposons de ces fonds, avec les programmes que nous allons mettre en œuvre, nous allons renforcer la capacité de la justice et ces acteurs », a assuré M. Lebry, ajoutant que le projet va contribuer à la formation de qualité des agents de l’INFJ à travers 90 sessions de formation et dix conférences qui se dérouleront sur trois à quatre ans.
M. Lebry a également fait savoir que le programme se déploiera progressivement sur cette période de sorte qu’à la fin, les capacités des bénéficiaires soient renforcées.
«C’est vraiment un programme complet pour qu’au bout du compte le système judiciaire et pénitentiaire ivoirien soit renforcé », a-t-il dit.
Les constructions de la cité de la justice commerciale à Grand Bassam, le logement des agents pénitentiaires à Guiglo, l’appui aux femmes détenues dans les prisons ont été entre autres des thématiques des travaux.
Il a été aussi question de définir le cadre méthodologique qui se veut un outil opérationnel permettant aux parties prenantes de suivre les activités du projet et d’en mesurer les résultats au fil du temps.
La chargée de mission gouvernance et suivi transversal du C2D, Alexia Buzieux, a quant à elle réitéré l’engagement de son institution à accompagner l’initiative.
Le C2D justice s’inscrit dans le cadre du plan national de développement 2010-2015 et 2021-2025. Il a pour objectif de contribuer au renforcement du système judiciaire, à la promotion et à la protection des droits de l’homme en Côte d’Ivoire.
(AIP)