Le président Alassane Ouattara a déclaré mardi soir que le dossier sur la recomposition de la Commission Electorale Indépendante, qui cristallise les débats, est «bouclé» et la loi promulguée, suscitant critiques de l’opposition.
« J’ai écouté le PRADO lors de son interview hier. Sur la commission électorale il n’a pas dissipé les inquiétudes des ivoiriens. Si la Côte d’ivoire entre en 2020 avec autant de méfiance qu’en 2010, ce sera dramatique. Prévenir vaut toujours mieux que guérir. Bonne fête à tous », a réagi Konaté Navigué, président de la jeunesse du Front populaire ivoirien (proche d’Affi Nguessan) dans un tweet.
Même son de cloche pour Daniel Boni Claverie, présidente fondatrice de l’Union républicaine pour la démocratie (URD) qui dénonce le journalisme de complaisance qui accompagne au lieu d’interpeller.
« Il n’y a plus rien à dire. Tout est vraiment bouclé et géré. Quelle tristesse que ce journalisme de complaisance qui accompagne au lieu d’interpeller », a écrit l’opposant sur son réseau social.
Le parti Lider, de l’ancien président de l’Assemblée Nationale Mamadou Koulibaly, qui n’adhère pas également au projet, a estimé pour sa part que le président Alassane Ouattara impose son diktat aux ivoiriens.
« Enfin, concernant la commission électorale inféodée, Ouattara qui se prétend libéral impose, comme d’habitude, son diktat à des populations semblant avoir oublié que ce sont leurs impôts qui financent ladite commission électorale ainsi que le processus de vote », a tweeté le parti.
Fulbert YAO