La Côte d’Ivoire a su tisser des liens forts avec les pays de l’Asie. Notre structure est l’émanation palpable de cette belle coopération », nous fait savoir le président chaque de la Chambre de commerce et d’industrie Afro-asiatique en Côte d’Ivoire (AACI-CI), que nous avons rencontré pour en savoir davantage sur cette structure qui a ouvert ses portes en terre ivoirienne, il y’a quelques mois déjà. Au travers d’une interview qu’il nous a accordée, il donne les opportunités et les avantages de cette Chambre.
Déclinez votre identité et présentez-vous à nos lecteurs ?
Je suis Pascal N’Guessan Ndoumi, entrepreneur et opérateur économique, par ailleurs président chapitre, représentant pays de la Chambre de commerce et d’industrie Afro-asiatique en Côte d’Ivoire AACCI-CI. Notre pays, la Côte d’Ivoire a su tisser des liens forts avec les pays de l’Asie. Notre structure ( AACI-CI) est l’émanation palpable de cette belle coopération.
Pouvez-vous nous en dire davantage sur la structure que vous présidez?
La chambre de commerce et d’industrie Asie-Afrique ou Afro-asiatique que j’ai l’honneur de présider est une grande organisation internationale représentée dans 160 pays au monde. Elle est enregistrée sous forme de fondation, notamment comme une chambre consulaire de droit Indien. Elle est à caractère diplomatique dont le siège social est basé en Inde. Nous avons rencontré plusieurs ambassadeurs des pays de l’Asie en Côte d’Ivoire pour vendre les potentialités de notre pays, créer un pont avec les investisseurs de ces pays et les opérateurs économiques de la Côte d’Ivoire. Car notre objectif est d’apporter une plus value aux hommes et femmes d’affaires de notre pays. Également aider les coopératives, les associations, les ONG, les artisans et les étudiants à bénéficier de financements, de dons, de formations et de bourses.
Concrètement que propose l’AACICI pour l’épanouissement des entreprises, la recherche de financement pour les entrepreneurs et les associations ainsi que les opportunités pour les artisans et les étudiants ?
La Chambre de commerce et d’industrie Afro-asiatique envisage de mettre en place un fond d’appui pour le développement des entreprises membres (FADE) d’une envelope de 5 milliards de Fcfa soit (8143323 $), également la mise en place d’un fond de garantie d’un montant de 3 milliards de Fcfa soit (4885993 $) pour permettre à ses membres de pouvoir emprunter facilement auprès des banques locales pour le financement de leurs projets. Avec pour but de faciliter l’accès aux crédits pour les artisans et des débouchés pour la commercialisation de leurs produits, permettre l’accès aux marchés Asiatiques et Africains. Permettre aux étudiants d’avoir accès gratuitement à des bourses d’études dans plusieurs pays Asiatiques, offrir des voyages d’immigration avec la clé du travail.
Quels sont les domaines d’activités et secteurs clé pris en compte par votre structure?
Plusieurs domaines d’activités sont pris en compte par notre Chambre, entre autres l’agriculture et l’agro-industrie leviers de la transformation économique de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique en général. La Chambre de commerce et d’industrie Afro-asiatique a fait de ce secteur clé l’une de ses activités principales avec toutes les activités connexes, mais il faut noter que tous les secteurs d’activités économiques sont pris en compte dans notre politique de développement économique de notre pays . Je précise que la chambre couvre 54 secteurs d’activités dans tout pays où elle possède une représentation.
Qu’est ce que peuvent obtenir les particuliers qui souhaitent recevoir des appuis conséquent pour lancer une activité génératrice de revenus ?
La Chambre mettra à leur disposition des mécanismes de financements directs, des formations et une politique d’accompagnement pour l’accès aux marchés locaux et Asiatiques pour la commercialisation de leurs différents produits.
En Côte d’Ivoire, concernant le développement durable comment l’AACI-CI compte aider les entreprises et les acteurs des domaines d’activités ?
Pour l’essor du développement durable et harmonieux en terre ivoirienne, la Chambre compte offrir un service d’investissement, une gestion des fonds et une expertise en négociation, un financement des projets étatiques et privés, aider dans l’organisation de forums économiques dans le but d’attirer le maximum d’investisseurs en Côte d’Ivoire, permettre une mobilisation plus accrue des capitaux et des ressources.
Avez-vous un appel particulier à lancer aux acteurs des filières agricoles basées en Côte d’Ivoire ?
Oui, je voudrais à travers votre canal demander à tous les acteurs du secteur agricole de rejoindre notre organisation, qui est la leur, car beaucoup d’opportunités s’offrent à eux sur le continent Asiatique. Cette Chambre est une grande porte qui s’ouvre à eux. Parce qu’elle possède de nombreux avantages liés à des activités. Qu’ils n’hésitent surtout pas à y adhérer.
Votre mot de fin…
En Asie un écosystème est créé autour des entrepreneurs, TPE, PME, PMI et autres contrairement en Afrique et en particulier la Côte d’Ivoire. Notons qu’aucun pays au monde ne s’est développé sans capital. La Chambre se positionne désormais comme un élément catalyseur pour servir de pont. La Chambre de Commerce et d’industrie Asie-Afrique en Côte d’Ivoire est ouverte à tous.