La ville de Tiapoum a accueilli, le dimanche 2024, le ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’insertion professionnelle et du service civique, Touré Mamadou, dans le cadre de la tournée de proximité initiée dans la région du Sud Comoé. En marge d’un échange avec les jeunes, l’infoexpress a échangé avec le député de Tiapoum, Bakary Kamara qui livre ici ses impressions.
Q : Vous venez de recevoir une mission gouvernementale parlant d’insertion professionnelle à Tiapoum. Quelle impression ?
« Je pense que c’était une bonne opportunité pour la jeunesse de Tiapoum de recevoir Monsieur le Ministre. C’était une demande, presque une exigence de cette jeunesse qui avait entendu parler des projets, qui avait vu passer des initiatives, et qui voulait absolument avoir cet entretien avec Monsieur le Ministre. C’est tout le département de Tiapoum qui s’est mobilisé. Les gens sont venus de 45 villages pour écouter le ministre. Je pense que le ministre a délivré un message très convaincant et que la jeunesse a bien écouté. Je crois que les opportunités sont nombreuses. Le président s’est engagé et a consacré trois années pour la jeunesse ivoirienne. Et il est important qu’à chaque instant, on explique ces opportunités. Il y a trop de non-dits dans nos régions, trop de vendeurs d’illusions, trop de personnes qui souvent mènent la jeunesse à la dérive. Surtout que nous sommes dans une zone frontalière où il est facile aujourd’hui de convaincre les jeunes de s’adonner à d’autres activités qui ne sont pas bénéfiques pour eux. Un ministre qui vient expliquer les opportunités que le gouvernement et le président Alassane Ouattara offrent à la jeunesse, je pense qu’il n’y avait pas mieux que cela en cette fin d’année 2024. »
Quelle est la suite que vous envisagez après le départ du ministre ?
« La suite, c’est qu’aujourd’hui, plus que jamais, la jeunesse de Tiapoum aura compris qu’il faut travailler ; cela fait partie du message clé du ministre. Il n’a pas manqué de dire que c’est une question de volonté, pas une question de moyens. Des personnes ont obtenu pratiquement 300 000 francs et ont réussi à transformer ces 300 000 francs pour réaliser des recettes de 100 000 francs par jour. Comment pouvez-vous l’imaginer ? Certaines personnes sont parties de 35 000 francs de recettes pour créer des commerces qui leur rapportent 15 000 francs par jour. Je pense que toutes les questions de volonté ont été clairement démontrées par Monsieur le Ministre. Et nous souhaitons, comme il l’a dit, qu’avec ses agences, nous puissions commencer le travail. Il s’est engagé à nous demander, à nous en tant qu’élus, à la mairie, aux jeunes, et au président des jeunes, de réunir nos efforts pour que, avant la fin de l’année, nous puissions présenter des projets finançables, et que le gouvernement est prêt à financer. Je pense qu’il n’y a pas de meilleure promesse que celle-ci. Tiapoum est un département qui souhaite exprimer sa reconnaissance au président de la République. Le ministre est arrivé, et le roi l’a accueilli comme un fils de Tiapoum ; on l’a même surnommé ‘Kroutchi Junior’. Sachez que, pour ceux qui ne connaissent pas l’histoire, Kroutchi III est ce roi qui, dans les moments difficiles, a choisi de croire au président de la République et qui était l’ami du président. Je dirais qu’aujourd’hui, avec cette opportunité que nous avons et cette intronisation d’un représentant du président de la République, on ne peut s’empêcher, au moment de son départ, de rappeler Kroutchi III, qui est aujourd’hui le canal et le vecteur du développement de Tiapoum. »
Fulbert Yao