Parmi les défis que la Banque Africaine de développement doit relever, Nialé Kaba, ministre du Plan, de l’Économie et du Développement de Côte d’Ivoire souhaite que les problèmes liés à la notation souveraine, à l’endettement excessif et aux risques climatiques qui frappent durement les économies soient abordées avec « rigueur et innovation ».
Elle l’a fait savoir, dans un discours prononcé à l’occasion de la célébration des 60 ans de la Bad mardi à Abidjan.
Pour Nialé Kaba la volatilité mondiale des prix, les tensions géopolitiques, les pressions sur les finances publiques des pays africains et les effets dévastateurs du changement climatique exigent aussi de la Banque une adaptation constante et proactive.
Elle a appelé à renforcer les efforts pour bâtir une Afrique intégrée, prospère et résiliente, croyant que sous le leadership de la BAD et avec l’appui de ses partenaires, l’Afrique trouvera les moyens de surmonter les obstacles.
Fulbert Yao