Un atelier de validation des documents nationaux sur le transport d’échantillons de pathologies spécifiques a été organisé du 24 septembre au 26 septembre 2024 à la salle de conférence de l’Institut pasteur de Côte d’Ivoire.
Une quarantaine d’acteurs nationaux issus de différents ministères impliqués dans ce processus ont réfléchi sur le sujet. L’objectif etait de valider les lignes directrices spécifiques et les normes pour le transport sécurisé des échantillons biologiques par la route des maladies actuellement sous surveillance telles que la méningite, les maladies respiratoires, la rougeole, la dengue, le choléra, et les fièvres hémorragiques, la fièvre jaune, la tuberculose et les souches bactériennes multiresistantes
Dr LATHRO Joseph Serge, du laboratoire national de la santé publique a mis en avant l’importance de cet atelier pour améliorer la sécurité du transport des échantillons de pathologies de santé humaine en Côte d’Ivoire.
A sa suite, TANOH Tanoh Didier, Spécialiste en Mobilité Urbaine à la direction Direction Générale des Transports Terrestres et de la Circulation a remercié le Ministre des Transports et son directeur qui lui ont permis de prendre part à cet atelier. Il a ensuite souligné un aspect important du décret n° 2016-864 portant réglementation de l’usage des voies routières ouvertes à la circulation concernant le transport des matières dangereuses.
Bien que le décret du Ministère des Transports en vigueur ne mentionne pas spécifiquement les matières infectieuses, il établit un cadre légal qui s’applique à la sécurité des usagers de la route, des transports en communs et à la gestion des risques liés au transport de substances potentiellement dangereuses.
Il a par ailleurs insisté sur la nécessité d’intégrer les articles 113, 114 et 115 du décret susmentionné dans les recommandations du Groupe de Travail Technique. Pour lui, Il est essentiel que ces recommandations prennent en compte à la fois les enjeux immédiats et ceux à long terme, afin de garantir la protection de la vie des usagers en cas de sinistre majeur. Cela implique de définir clairement les conditions de transport des matières infectieuses, en veillant à ce que les normes de sécurité soient respectées pour minimiser les risques. Cette approche proactive est cruciale pour assurer la sécurité de tous et la bonne gestion des matières dangereuses sur les routes.
Fulbert Yao avec Sercom