« Celui qui parle trop, souvent, fini par se trahir. » Ce proverbe africain résonne avec force à l’heure où Laurent Gbagbo s’étale dans les médias.
Le Détournement de Fonds Publics de 2 Milliards de Francs CFA, est d’ une gravité totalement Inacceptable et passible de poursuite judiciaire.
Il est impératif de comprendre la gravité de cette forfaiture et légèreté de Laurent Gbagbo. Offrir 2 milliards de francs CFA, provenant des deniers publics, à un individu, fût -il Jacque Chirac, Président de la République française au moment des faits, sans justification légale, constitue une violation flagrante des lois ivoiriennes. Cet acte pourrait être considéré comme un détournement de fonds publics, un délit passible de sanctions pénales.
Dominique De Villepinte l’un des acteurs témoins doit s’expliquer. L’argent public doit être utilisé dans l’intérêt de la nation et pour le bien-être des citoyens. En agissant ainsi, Laurent Gbagbo a manifestement mis de côté les règles de gestion financière, utilisant des ressources destinées au développement de la Côte d’Ivoire, à des fins personnelles ou politiques.
L’acte de Laurent Gbagbo qui ne peut faire l’objet d’aucune prescription, révèle également un mépris flagrant des règles de transparence et de responsabilité qui devraient régir la gestion des finances publiques. Dans une démocratie, les citoyens ont le droit de savoir comment sont utilisés les fonds qui leur appartiennent. En engageant une telle somme sans justification claire ni consultation des instances compétentes, Laurent Gbagbo Laurent a agi en toute impunité, nuisant à la confiance du public dans les institutions. Ce manque de transparence n’est pas qu’une simple négligence
Les Implications de cet acte grave sur les finances de l’État, appellent à une poursuite judiciaire; selon certains juristes qui vont certainement éclairer la lanterne des ivoiriens les jours à venir. Car les faits sont gravissimes et le Procureur de la République devrait s’auto-saisir et éntendre Gbabgo Laurent.
Face à ces révélations troublantes, il est impératif de faire appel à une Mobilisation Citoyenne. Au-delà des actions judiciaires, cet événement doit donc servir de catalyseur pour une mobilisation générale qui transcende les considérations politiques et partisanes. Les Ivoiriens doivent se lever pour défendre leur droit et réclamer à tout moment une gouvernance transparente et responsable, même si c’est un focus sur le passé.
Qu’on ne nous parle surtout pas de réconciliation nationale, source d’impunité. Les organisations de la société civile, les médias et les citoyens doivent jouer un rôle actif pour exiger des comptes et lutter contre la corruption à tous les niveaux.
Gbagbo Laurent doit répondre de ses propres turpitudes.
Nous y reviendrons..
Par Soumahoro Alfa Yaya. Journaliste-Ecrivain
N.B: Le Titre est de la redaction