La tenue ou non du Congrès électif du Front Populaire Ivoirien (FPI), prévu les 8 et 9 novembre 2024 à Yamoussoukro, se jouera la semaine prochaine au tribunal d’Abidjan.
En effet, le 29 octobre, la justice rendra son verdict, suite à une plainte déposée par Pierre Dagbo Godé, cadre du FPI et candidat à l’investiture face à Pascal Affi N’Guessan. Il demande l’annulation de plusieurs décisions – qu’il juge « illégales » – dont celle relative au Congrès électif.
Ce jeudi, les deux parties étaient présentes au tribunal, où elles ont chacune exposé leurs arguments.
Il convient de rappeler que cette crise au sein du Front Populaire Ivoirien a éclaté lorsque le président du FPI, Pascal Affi N’Guessan, a décidé de rompre avec le RHDP. Cette décision, prise par le comité central le 8 septembre 2024, a été contestée par certains cadres du parti, dont Pierre Dagbo Godé, Issiaka Sangaré et Diabaté Beh.
Dans cet élan de contestation, Pierre Dagbo Godé, ancien vice-président du parti et candidat à sa présidence, a saisi la justice pour demander l’annulation des décisions du comité central du 5 octobre ainsi que du Congrès électif prévu les 8 et 9 novembre prochains.
Suite à cette action en justice, Pierre Dagbo Godé a été suspendu du parti. Il lui est reproché des « manquements graves » et une « volonté manifeste de nuire aux intérêts du FPI ».
Fulbert Yao