L’atelier organisé le jeudi par Save the Children Côte d’Ivoire à Grand-Bassam, en préparation de la COP29, a été un moment clé pour donner la parole aux jeunes enfants et mettre en avant leurs préoccupations face au changement climatique. La présidente de la fédération des conseils communaux des enfants, Djedjé Aurélie Esther, a souligné l’importance d’intégrer le changement climatique dans le programme de l’éducation nationale, afin de mieux sensibiliser et former les enfants sur cette problématique cruciale.
Les recommandations formulées lors de cet événement reflètent un désir fort des jeunes d’être reconnus comme des acteurs essentiels dans la lutte contre la crise climatique. Parmi les propositions, la création d’un Nouvel Objectif Collectif Quantifié sur le financement climatique tenant compte du genre et de l’âge, ainsi qu’une journée nationale scolaire bioécologique pour sensibiliser sur les enjeux environnementaux, ont été mises en avant. De plus, la mise à disposition de plants d’arbres pour les écoles et le renforcement des infrastructures sanitaires sont des initiatives visant à protéger les élèves des impacts néfastes des changements climatiques.
La représentante du ministère de l’environnement, Patricia Djétouan, a pour sa part salué cet engagement des enfants, promettant de transmettre leurs recommandations aux autorités compétentes. Ce retour d’écoute souligne l’importance de donner une voix aux jeunes dans les décisions qui les affectent, en particulier dans le contexte des crises climatiques, où leur vulnérabilité est manifeste.
Koffi Hervé, le coordonnateur du plaidoyer pour Save the Children, a rappelé que ces initiatives sont cruciales pour construire un avenir durable et résilient pour les générations futures. En permettant aux enfants de s’exprimer et de participer activement aux débats publics, Save the Children s’engage à défendre leurs droits et à les intégrer dans les décisions politiques. « L’événement s’inscrit ainsi dans une démarche collective visant à trouver des solutions adaptées aux défis environnementaux, en privilégiant les voix des plus jeunes, souvent les plus touchés par ces enjeux », a-t-il indiqué.
Notons que ce sont plus de 160 enfants venus des quatre coins de la Côte d’Ivoire qui ont participé à ce mini Cop 29.
Narcisse Touéi Bi