Le Renouveau Démocratique (parti d’opposition ivoirienne) a organisé samedi soir, la deuxième édition de son diner de fin d’année en l’honneur des journalistes et leurs épouses, à Cocody deux plateau.
S’exprimant à cette occasion, le président Lamoussa Djinko a rappelé que le journalisme est un pilier fondamental de la démocratie et du progrès économique.
« Écrire, c’est plus difficile que les mathématiques », a-t-il soutenu, insistant sur la complexité du métier de journaliste.
« Mon souhait, c’est que le gouvernement tienne compte de ça, qu’il sache que vous êtes des piliers du développement et qu’on vous prenne beaucoup plus au sérieux, qu’on vous respecte, qu’on vous donne la place qu’il faut. Ma prière, c’est qu’un jour, quand on voit un journaliste qui vient, qui fait sa recherche, qui fait son travail, il ne vient pas avec les difficultés que nous connaissons ici.
S’appuyant sur son expérience personnelle et des exemples étrangers, notamment américains, il a exhorté les autorités ivoiriennes à accorder plus de moyens et de respect aux professionnels de la presse
« sans vous, les Ivoiriens ne comprendront pas qu’on a des difficultés économiques. Ils ne comprendront pas qu’on a des difficultés au niveau de la santé. Parce que c’est vous qui informez au niveau des statistiques. C’est vous qui informez au niveau de tout le problème que nous avons au niveau de l’économie, de la santé, de l’éducation, de la agriculture», a-t-il affirmé.
Evoquant son ambition pour le pays, Djinko a promis que si Dieu lui en donne la possibilité de diriger le pays, il travaillera à améliorer le statut des journalistes en Côte d’Ivoire.
« Si Dieu me fait du grâce, le métier du journalisme va changer. Le statut va changer. Et ce n’est pas parce que je veux que vous soyez au nouveau démocrate. Non, au contraire, les critiques sont très bonnes pour un pays. Quand vous critiquez, c’est en ce moment que le gouvernement se met en cause et corrige.», a-t-il conclu, souhaitant une excellente fin d’année à tous.
Au nom des journalistes présents, Lia Jean Sylvestre a remercié le président Lamoussa Djinko d’ avoir accepté de les inviter à sa table.
« Ce n’est pas toujours évident que les journalistes se font inviter à une table. Et quand quelqu’un le fait, ça veut dire qu’il accorde de l’importance, non seulement aux journalistes que nous sommes, mais aussi à notre métier. Merci. Merci aussi pour l’occasion que vous nous donnez chaque fois d’apprendre», a-t-il déclaré.
Fulbert Yao