Après Tchapalo Tango en 2019 et Bardot 18 en 2022, le journaliste-ecrivain ivoirien Zran Fidèle Goulyzia vient de commettre son troisième roman intitulé « Malo-Woussou ». C’est une œuvre de fiction de 488 pages, éditée par « Les Nouvelles Éditions du Sahel ».
Malowoussou est le nom donné à une qualité de riz étuvé populaire en Afrique de l’Ouest. L’orthographe du titre est un jeu de mots qui peut s’entendre d’une personne de peu de scrupules (‘un malo » en argot ivoirien).
Le roman polyphonique traite des filiations non assumées au sein de deux familles sur (40) quarante ans. Il est un voyage d’images et d’émotions en Côte d’Ivoire, au Tchad et en Libye.
Un ancien policier tchadien de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) voit resurgir de son passé deux enfants dont il ignorait l’existence: une fille née d’une liaison avec une mineure ivoirienne à l’époque des faits et un fils revenu de son aventure en Libye. Commence alors une quête pour le pardon et le rachat.
(20) vingt ans après la création de l’ONUCI dans son pays, Fidèle Goulyzia questionne les angles morts des opérations onusiennes de maintien ou de consolidation de la paix dans le monde, sous le prisme des scandales de mœurs.
L’auteur a été admis au grade de docteur en droit international de l’Université Félix Houphouët Boigny, le 21 octobre 2024 à Abidjan. Sa thèse a recueilli la mention honorable du jury présidé par le professeur Meledje Djedjro. Ses recherches ont porté sur l’application du droit de la guerre dans le contexte spécifique ivoirien entre 2002 et 2011. Alumnus de l’Académie de droit international de La Haye, Fidèle Goulyzia est diplômé en Relations internationales et Action humanitaire de l’Université de Bourgogne en France où il réside depuis (8) huit ans.
Fulbert Yao