Le ministre Mamadou Touré lors de son passage au press-club de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire en octobre 2018 avait indiqué que le taux de chômage en Côte d’Ivoire selon l’Organisation internationale du travail (OIT) était de 2,6%. Mais avait –il précisé que ce chiffre masquait la réalité en Côte d’Ivoire. Cette sortie avait suffi pour qu’il soit traité de tous les noms. Malgré ces attaques, le ministre Touré n’a pas changé de position. Il a réaffirmé cette position au cours de son passage au rendez-vous du gouvernement tenu en juin dernier. Jeudi 12 septembre 2019, à l’occasion de la présentation du rapport de la Banque Africaine de Développement intitulé « Création d’emplois décents : stratégies, politiques et instruments », monsieur célestin Monga, vice –président de cette institution financière s’est invité dans la polémique sur le taux de chômage en Côte d’Ivoire. « Récemment, je vous ai regardé à la télévision. C’était très intéressant car vous aviez face à vous un groupe de journalistes qui nous demandaient quel était le taux de chômage en Côte d’Ivoire. Vous avez donné le chiffre officiel. Si vous regardez l’année dernière sur le site de la Banque, il était de 2,5% donc le taux officiel du chômage est de 2,5% en Côte d’Ivoire », a-t-il tranché ajoutant qu’au Burundi le taux de chômage est de 1,5% « ce sont des chiffres officiels que vous pourrez regarder sur le site officiel de la Banque qui correspondent à ce que donne l’organisation internationale du travail », a-t-il insisté. Pour lui, s’il y a débat sur ce sujet, il faut donc s’accorder sur les concepts tels que l’emploi chez nous, le chômage, le sous-emploi, qui le mesure, comment le mesure t-on et comment le fait-on de manière comparative.
IK avec Sercom