Thomas Jeffrey Caso, Directeur Général de Nestlé était l’invité ce mardi de « Les grands rendez-vous de l’Expression » autour du thème : « responsabilité sociale des entreprises : contribution de Nestlé Côte d’Ivoire au développement durable de notre pays ».
A cette occasion, Thomas Jeffrey Caso a répondu à une vingtaine de questions, dont celle relative à la menace d’embargo, des sénateurs Ron Wyden et Sherrod Brown, respectivement représentants aux Congrès américain des Etats de l’Oregon et de l’Ohio, sur le cacao ivoirien, au motif qu’il est le fruit du travail des enfants.
« La place d’un enfant c’est l’école. Bien sûr, je suis conscient du fait, et là je parle au nom de nestlé, que de temps en temps, il y a des mains qui s’élèvent pour mieux comprendre ce qui se passe. J’applaudis. Il n y a jamais un souci quand quelqu’un toc pour mettre un peu de lumière où que ce soit. y compris pour des questions d’exploitation d’enfants », a indiqué d’entrée Thomas Jeffrey Caso.
Pour lui, pas question de rentrer dans les détails, de qui a dit quoi, venant de quel état sur cette question. Mais, ce qui le rassure, c’est le fait que les différentes parties- ivoirienne et américaine- ont échangé pour mieux se comprendre.
«Je suis content de voir et d’entendre indirectement qu’on parle de nous même hors d’ici. C’est bien. Mais à part ça, j’applaudis le fait qu’on s’assoit, tous, autour d’une table et qu’on partage tous le même intérêt. Je le dis en tant que Nestlé, pas en tant qu’Américain », a conclu Thomas Jeffrey Caso.
Dans le cadre de cette affaire, il faut rappeler que, la première dame ivoirienne Dominique Ouattara a conduit en mi-septembre, une mission à Washington DC, la capitale fédérale des Etats-Unis.
Elle s’est entretenu pendant son séjour avec les deux sénateurs pour non seulement lever l’équivoque sur l’engagement du Gouvernement ivoirien dans le processus de remédiation du phénomène de travail des enfants dans les plantations de cacao, mais aussi, pour présenter les conséquences de cette mesure sur les producteurs.
Fulbert YAO