Les présidents des conseils régionaux issus du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) sont plus que jamais déterminés à aborder la présidentielle de 2025 en « rangs serrés », aux côtés de la direction du parti.
Ils en ont convenu avec le secrétaire exécutif du parti, Ibrahim Cissé Bacongo, lors d’une rencontre à la rue Lepic, à Cocody, le mardi 11 février 2025.
« Nous sommes en année électorale, et nous sommes convenus que nous ne pouvons pas partir à ces élections en rangs dispersés. Il faut que nous soyons soudés, et pour être soudés, il faut qu’on identifie toutes les préoccupations, toutes les frictions qui peuvent exister entre les uns et les autres et qui pourraient, si elles ne sont pas résolues, paralyser la marche du parti », a-t-il indiqué à la presse, au terme de la rencontre.
Outre les questions internes au parti, la situation sociopolitique nationale a également été abordée, selon Cissé Bacongo.
« Nous avons analysé le contexte afin d’adopter les meilleures postures pour assurer notre succès », a précisé le secrétaire exécutif.
Confiant en la force du bilan du président Alassane Ouattara et en la mobilisation du RHDP, Ibrahim Cissé Bacongo a assuré que le parti est en ordre de bataille pour gagner les élections.
« Il n’y a pas de petites élections chez nous, il n’y a pas de petits adversaires. Toutes les élections sont importantes, tous les adversaires sont importants, et en tant que tels, il faut donc que nous soyons prêts », a-t-il souligné.
« L’opposition se donne aussi les moyens, en tout cas, pour accéder au pouvoir d’État, et elle est sûre de sa démarche. Vous l’avez vu une fois : des gens allaient au combat, certains se sont déclarés vaincus, ça n’existe nulle part. Même quand votre adversaire a pratiquement la nuque au sol, il dira qu’il va vous battre à plate couture. Nous laissons l’opposition s’opposer. Nous sommes un parti au pouvoir, nous faisons les affaires de l’État, mais nous faisons aussi notre travail de terrain en tant que parti dont est issu le gouvernement. Donc, nous ne nous occupons pas de l’opposition, de ce que fait l’opposition. Nous nous occupons de ce que nous avons à faire pour conserver le pouvoir, et il n’y a pas de raison, avec le bilan que nous avons et la préparation minutieuse que nous avons faite pour la présidentielle de 2025, de ne pas croire que nous allons remporter ces élections haut la main », a-t-il conclu.
Fulbert Yao