La Côte d’Ivoire a abrité les 26 et 27 septembre à Abidjan un atelier sur la vulgarisation du plan d’action national de lutte contre la pêche INN.
Le directeur de l’Aquaculture et de la Pêche, colonel Shep Helguilé est inquiet de la proportion que prend le phénomène de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, (la pêche INN).
Représentant le ministre des Ressources animales et halieutiques, Dosso moussa, lors d’un atelier les 26 et 27 septembre à Abidjan, il a exprimé son inquiétude face à cette situation.
En effet, selon ses explications, La pêche INN représente à ce jour l’une des principales menaces pour l’exploitation durable des ressources aquatiques vivantes dans les eaux sous juridictions ivoiriennes. D’ou la nécessité, a-t-il justifié , de la mis en place d’une stratégie de vulgarisation du Plan d’action national de la Côte d’Ivoire qui vise à prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (PAN-INDNR) auprès des acteurs impliqués dans la gestion des activités de pêche.
En outre, précise t-il, c’est donc à juste titre que la FAO a pris les devants de la lutte en vue de trouver des solutions durables. « En 2001, la FAO a fait adopter le Plan d’action international pour prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche INN. En 2009, elle a également fait adopter l’Accord sur les mesures du ressort de l’Etat du port (AMREP)», a relevé M. Shep, avant de confier qu’un poisson illégalement péché en mer arrive toujours dans un port pour y être vendu.
Par ailleurs, sur ce point, il préconise un dispositif de contrôle efficace dans les ports. «Il faut donc un dispositif de contrôle efficace dans les ports pour les navires liés aux activités de pêche. Dans notre région, tous les Etats sont engagés dans la lutte contre la pêche INN », a-t-il ajouté.
Non sans indiquer que des réflexions sont en cours en vue de l’élaboration d’un cadre réglementaires pour renforcer les inspections dans les ports de la sous région. «Les réflexions sont actuellement en cours dans notre sous-région en vue de l’élaboration des cadres réglementaires pour renforcer les inspections au port, encadrer la création des observateurs des activités de pêche en mer et inclure les dispositions pertinentes de lutte contre la pêche INN. Il faut des patrouilleurs pour aller traquer les navires indélicats en mer», a-t-il conclu.
Pour rappel, cette rencontre a réuni des représentants des ministères des Ressources animales et halieutiques, de la Défense, des Eaux et Forêts, des Transports, de l’Economie et des Finances, de la Primature et la représentation de l’Union européenne (UE).
Jean Eden. K