Les approbations de la Banque africaine de développement (BAD) ont atteint 102 milliards de dollars au cours des dix années de présidence d’Akinwumi Adesina, a annoncé mardi le président sortant lors de l’ouverture des 60es Assemblées annuelles de l’institution à Abidjan.
Ce montant représente 46 % de toutes les approbations enregistrées depuis la création de la BAD en 1964, a précisé Adesina, qui arrive au terme de son mandat.
Les décaissements, quant à eux, se sont élevés à 59 milliards de dollars, soit la moitié des investissements réalisés par la Banque dans toute son histoire, a-t-il ajouté.
Adesina a également mis en avant la création d’Africa50, une plateforme d’investissement dans les infrastructures, aujourd’hui dotée d’un portefeuille de plus de 7 milliards de dollars.
Il a rappelé le soutien financier accordé à l’Union africaine (11,5 millions USD) et à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), à hauteur de 17 millions USD.
Par ailleurs, la BAD est devenue en 2015 la première banque multilatérale à initier une opération de titrisation synthétique. En une décennie, elle a mobilisé 55 milliards de dollars pour des projets énergétiques et soutenu quelque 103 millions d’agriculteurs à travers le continent.
Les 60es Assemblées annuelles de la BAD se tiennent du 26 au 30 mai à Abidjan et doivent s’achever avec l’élection du nouveau président de l’institution.
Fulbert Yao