A 4 mois de la présidentielle en Côte d’Ivoire, les appels et alliances de l’opposition pourraient-elles se raffermir véritablement pour susciter l’alternance à laquelle elle aspire à cor et à cri ?
Voici la question fondamentale que se posent nombre d’Ivoiriens à seulement quelques mois de ces joutes de tous les enjeux.
Parmi ceux-ci se trouve Evelyne Kouamé, membre d’une plateforme de développement. Qui exprime son pessimisme dans une note dont copie nous est parvenue, ce mardi 1er juillet.
En effet, Evelyne Kouamé, à l’instar de nombreux Ivoiriens, reste dubitative face à ce qu’elle qualifie de « inconstance dans la démarche des partis et mouvements de l’opposition ». Car pour elle, « les alliances se font et se défont au gré de leurs ressentis ». « Si l’on doit aller des différents appels pour aboutir à un Front commun en passant par Cap-CI et autres, sans véritablement resserrer les liens, à quel résultat s’attendent donc les partis et mouvements de l’opposition ivoirienne ? », s’est-elle interrogée.
Pour Evelyne Kouamé, « ces alliances au gré des calculs d’intérêts ne font que fragiliser l’opposition. En tout cas, rien de concret et ne soyons pas surpris de voir une autre alliance ou un autre front naître ». Pour clore sa note, elle a émis un souhait qui lui est cher : « quoi que vous fassiez, arrangez-vous pour garantir la paix dans notre pays ».
Pour rappel, la prochaine présidentielle ivoirienne est prévue pour se tenir le 25 octobre 2025. Mais à 4 mois de cet important rendez-vous de la vie politique de ce pays, de nombreux inconnus demeurent dans ce « jeu ».
Fulbert Yao