C’est la billebaude au Bureau ivoirien du droit d’auteur. L’on s’attendait à un dénouement heureux de la crise qui secoue la maison des artistes, après la décision du Vice-président du Tribunal de première Instance d’Abidjan-Plateau, d’autoriser la direction générale par intérim à organiser l’Assemblée générale élective annuelle. Que nenni !
Les artistes, par camps opposés, (Collectif pour le changement au Burida (Cacb), Mouvement pour la Bonne gouvernance au Burida et le Collectif «Légalité et la transparence») ne parviennent pas à accorder leurs violons quant au calendrier de la tenue de celle-ci.
« Les artistes veulent aller à leur élection », ne cesse de clamer l’artiste Reggae Fadal Dey, le porte-parole du Cacb, sur sa page facebook. Oui pour les élections, répond le producteur et arrangeur, Aristide Dicko, membre du Collectif Légalité et la transparence, mais « le toilettage de nos textes» d’abord.
Et pendant ce temps, les comptes du Burida ont été dégelés. Le conseil d’administration sortant fonctionne sans Manuel de Procédures et avec les mêmes acteurs incriminés par l’audit commandité par l’Inspection général d’Etat (Ige). Des voix s’élèvent et dénoncent !
Qui, des Collectifs pour le changement au Burida et « Légalité et la transparence », remportera la bataille judiciaire du contrôle de la maison orange pour ainsi trouver une date en vue de l’élection du plus long Conseil d’administration de la maison des artiste ?
Alex. A