Dans un secteur pointé du doigt pour son impact environnemental dans les zones urbaines ivoiriennes, la Société de Ciment de Côte d’Ivoire (SCCI), à travers sa marque Big Cim, assure être un eco responsable.
Installée depuis cinq ans dans le pays, elle multiple sa communication. Dans ce cadre, elle a organisé, le jeudi 31 juillet 2025, à Abidjan-Plateau, la 2ᵉ édition de son atelier annuel « Big Quality Day, autour du thème : « Ciment et cadre de vie : impact sur l’environnement et gestion durable des ressources humaines ».
L’événement a réuni des experts de l’industrie cimentière, des décideurs publics et privés ainsi que des représentants de la société civile. Les participants ont débattu des enjeux environnementaux du secteur et des solutions concrètes pour allier performance industrielle, durabilité et responsabilité sociale.
Dans son discours d’ouverture, le directeur général de la SCCI, Yéo Bakari, a fait savoir que cet atelier se veut « un véritable cadre d’échanges » pour sensibiliser les acteurs du secteur. L’objectif, selon lui, est partager les meilleures pratiques, renforcer la coopération entre parties prenantes et trouver des réponses communes aux défis environnementaux.
Aussi, Il a insisté sur « la mutualisation des efforts » et « le partage de bonnes pratiques », indispensables selon lui pour concilier compétitivité économique et respect de l’environnement.
Le promoteur de la marque BIG CIM a invité ses pairs à devenir des cimentiers éco-responsables, en respectant les exigences du ministère de l’Environnement, les cadres réglementaires nationaux et les engagements internationaux, notamment l’Accord de Paris sur le climat (COP21 – 2015).
Selon lui, le recours à l’énergie solaire est non seulement écologique, mais aussi économique, car « la production solaire coûte 20 à 30 fois moins cher que les énergies fossiles », a-t-il précisé.
Le directeur général, Yéo Bakary, a également souligné les contraintes énergétiques auxquelles font face les cimenteries en Côte d’Ivoire : « Il arrive que l’État informe les industriels que, de 19h à 7h du matin, nous serons plafonnés à 1000 kW, alors qu’il nous faut cinq fois plus pour produire », a déploré M. Bakary.
Une série d’ateliers a été organisée sur le thème général. Un premier atelier, axé sur « Ciment et cadre de vie : Norme, Prix, Qualité », a été marqué par l’intervention du Dr Resk Antoine Diomandé, Directeur ESG, Impact & Fondation d’Atlantic Group.
Il a présenté la démarche « ESG » (Environnement, Social, Gouvernance) déployée par le groupe, articulée autour de trois axes : l’exploitation responsable des ressources naturelles, l’engagement des collaborateurs et la consolidation du modèle économique.
Il a détaillé dix actions prioritaires, notamment la mesure de l’empreinte carbone, la réduction des gaz à effet de serre, la promotion de l’économie circulaire par la réutilisation des sacs en polypropylène, ainsi que des initiatives en faveur de la santé et de la sécurité au travail.
Dr Diomandé a également annoncé le lancement prochain d’une centrale solaire de 5 mégawatts au sein de la SCCI : « C’est un projet fort sur lequel nous travaillons depuis deux ans et qui verra le jour dès septembre ou octobre », a-t-il précisé. Par ailleurs, l’entreprise ambitionne d’innover dans la composition de ses produits en privilégiant des matériaux à plus faible impact environnemental, tout en soutenant des projets de régénération au profit des communautés locales.
Le deuxième atelier, consacré à « l’impact environnemental du ciment et à la gestion durable des ressources », a donné la parole aux institutions publiques et aux acteurs du secteur privé. Le Centre Ivoirien Anti-Pollution (CIAPOL) a exposé les actions menées par le ministère de l’Environnement pour réduire la pollution industrielle, tandis que le BNETD a présenté ses stratégies d’intégration des contraintes environnementales dans les projets d’infrastructures publiques.
À cette occasion, le directeur général de la SCCI Bakari Yéo, a rassuré que : « Big Cim est un bon élève de l’industrie cimentière en Côte d’Ivoire »
déterminé à « dialoguer avec les autorités et les acteurs du secteur, afin de bâtir un environnement industriel responsable »
Installée depuis 2020, il revendique pour son entreprise des résultats significatifs pour améliorer la qualité de vie des populations.
Abordant la question des certifications, Yéo Bakari a précisé que celles-ci font partie des priorités de l’entreprise : « Nous travaillons à converger vers des certifications internationales. Mais il faut du temps. Une entreprise de cinq ans ne peut être comparée à des acteurs installés depuis plusieurs décennies. »
Enfin, il a réaffirmé que sa société est « une entreprise ivoirienne légale, qui s’acquitte correctement de ses obligations fiscales ».
M. Yeo a assuré par ailleurs que la société poursuivra ses efforts pour atteindre sa pleine maturité : « Nous avons du travail, une vision et nous comptons sur le soutien de tous pour y parvenir. »
À propos de la SCCI et de sa marque BIGCIM
La Société de Ciment de Côte d’Ivoire (SCCI) est spécialisée dans la production et la commercialisation de ciment sous la marque BIGCIM. Elle propose une gamme variée de produits : CPA 42.5 (R), CPA 52.5 (N), CPJ 42.5 (N) et CPJ 32.5 (R), disponibles sur tout le territoire national.
En plus de son application « Mon Compte Ciment BIGCIM », la société a lancé « Briquetier Pro », une offre innovante qui vise à automatiser la production d’agglos et à soutenir les entrepreneurs du secteur de la briqueterie. Forte de son engagement pour la qualité, l’innovation et la durabilité, la SCCI entend contribuer durablement au développement des infrastructures en Côte d’Ivoire.
Fulbert Yao