Pour la date des prochaines élections législatives, la Commission électorale propose le samedi 27 décembre 2025.
Cette proposition de date sera soumise au gouvernement en vue de l’adoption d’un décret de convocation du collège électoral, comme le prévoit l’article 20 du Code électoral.
L’annonce a été faite ce jeudi 14 août, à Cocody par le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, au cours d’une rencontre d’échanges avec les représentants de partis politiques.
Sur les raisons juridiques et institutionnelles qui motivent ce choix, Kuibiert a expliqué que cette date découle des obligations constitutionnelles imposant la fin de la législature en cours au 31 décembre 2025, conformément à l’article 90 de la Constitution.
» La Constitution est claire. Le mandat des députés arrive à son terme le 31 décembre 2025. Nous avons donc l’obligation, en tant qu’organe chargé des élections, d’organiser le scrutin avant cette échéance ».
En fixant la date au 27 décembre, la CEI entend respecter les délais constitutionnels et permettre aux prochains députés d’effectuer leur rentrée à l’Assemblée nationale dès le 19 janvier 2026, date d’ouverture de la première session ordinaire parlementaire.
Sur les craintes d’une collision entre le calendrier de l’élection présidentielle et celui des législatives, Coulibaly-Kuibiert a rassuré que tout a été planifié pour éviter un quelconque chevauchement.
« Le dépôt des candidatures pour les législatives se fera après la proclamation des résultats provisoires de la présidentielle. Ce calendrier garantit un déroulement ordonné et maîtrisé des opérations électorales », a-t-il affirmé.
Kuibiert a aussi assuré que la CEI a déjà pris des dispositions pour accompagner les futurs candidats.
Des démarches seront engagées auprès des ministères concernés (Justice, Intérieur, Budget…) afin de faciliter la délivrance des pièces administratives exigées : certificat de nationalité, extrait de naissance, casier judiciaire, attestation fiscale, reçu de cautionnement.
« Nous serons à vos côtés. La CEI ne vous laissera pas seuls face aux contraintes administratives », a promis le président de l’organe électoral.
Concernant une révision de la liste électorale (RLE) avant le scrutin, Kuibiert a fait savoir qu’une révision relève de l’impossible.
Il faut rappeler les dernières élections législatives ont eu lieu le 6 mars 2021.
Fulbert Yao