Kobenan Kouassi Adjoumani, porte-parole principal du Rhdp n’a pas été du tout tendre avec Laurent Gbagbo, à l’occasion de la tribune les rendez-vous du Rhdp, organisé ce mercredi.
Il a recadré le président du Ppaci, qui refuse un 4e mandat du Président Ouattara.
Pour lui, au moment où on votait la Constitution de la 3e République Gbagbo était hors du pays et n’a pas eu la bonne information lorsqu’il est rentré en Côte d’Ivoire après son acquittement par la Cour pénal international (Cpi). «C’est vrai on peut tolérer à Laurent Gbagbo de parler de 4e mandat parce qu’au moment où on votait la Constitution de la 3e République Gbagbo était absent. Ses partisans aurait dû lui donner l’information pour lui dire derrière toi voici ce qui s’est passé. Mais qui devrait lui dire : c’est Affi N’Guessan. Es ce qu’Affi N’ Guessan a eu le temps de l’expliquer ? C’était certainement Simone Gbagbo qui certes était en prison mais qui a été libéré avant donc qui est imprégné de la réalité de la politique ivoirienne. Mais quand il est venu es ce qu’il a fait la paix avec Simone Gbagbo ? Donc Gbagbo est dans l’ignorance », a-t-il indiqué.
A l’en croire, Gbagbo ne sait pas qu’il y a eu la 3e République « et qu’au niveau de la 3e République le président Alassane Ouattara a fait son premier mandat. Maintenant nous sommes au 2e mandat de la 3e République. Gbagbo ne reconnait pas cela pourtant il y a eu des décisions qui ont été prises qui l’on concerné dans le cadre du 1er mandat. Si vous dites que le 1er mandat de la 3e République n’existe pas donc qu’es ce qu’on fait ? On va repartir à la case de départ pour dire que toutes les décisions sont annulées y compris les décisions qui les concernent », a-t-il précisé.
Puis d’ajouter : « Aujourd’hui, il veut être candidat alors qu’il est à 80 ans parce qu’il y a ce dispositif de la loi qui lui permet de le faire. Moi je pense qu’il faut pardonner le Président Laurent Gbagbo pour ces écarts de langage souvent qui le perde mais nous allons prier pour qu’il ait la lucidité de toujours bien parler quand il est devant ses partisans plutôt que de les induire en erreur. Nous sommes au 2e mandat de la 3e République ».
G.K