Trois jours après la publication de la liste définitive des candidats à la présidentielle d’octobre 2025. Le président du Front Populaire Ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan, est monté au créneau ce jeudi 11 septembre 2025.
Face à la presse, le candidat recalé, a dénoncé la décision du Conseil constitutionnel invalidant sa candidature à l’élection présidentielle d’octobre prochain, appelant à la suspension du processus.
Pour Affi, son dossier de parrainages a été rejeté sur la base de “données imaginaires et injurieuses” qui ne correspondraient pas à celles qu’il avait déposées auprès de la Commission électorale indépendante (CEI).
Selon lui, le Conseil constitutionnel a retenu 16.908 parrainages sur 46.546, soit un différentiel de 2.164 par rapport aux 44.382 parrainages figurant dans son dossier initial.
« Il est évident que le dossier de parrainages analysé par le Conseil constitutionnel pour révoquer notre candidature n’est pas celui que nous avons déposé à la CEI », a-t-il déclaré, dénonçant des “falsifications” et des “accusations infondées” de fraudes et de fausses pièces d’identité.
Le candidat recalé a annoncé avoir saisi le procureur de la République et déposé une plainte contre X afin que la justice “recherche qui est à l’origine de cette manipulation”.
Il a également demandé la suspension du processus électoral “le temps que la lumière soit faite”.
M. Affi a par ailleurs accusé le président sortant Alassane Ouattara de vouloir “verrouiller le processus électoral” en éliminant les principaux leaders de l’opposition, citant le PDCI-RDA, le PPACI et le FPI.
Tout en réaffirmant son opposition à un quatrième mandat qu’il juge “inconstitutionnel et immoral”, le président du FPI a appelé à l’unité des partis de l’opposition afin de définir une stratégie commune.
« Seule une stratégie commune permettra d’empêcher le 4ème mandat. Je m’y emploierai avec toute mon énergie », a-t-il conclu.