Après cette mise au point, le député Assalé Tiémoko, candidat recalé à l’élection présidentielle d’octobre 2025, qui accuse le Conseil constitutionnel d’injustice n’osera plus porter d’accusations.
En tournée, le samedi 13 septembre à Bouaké où elle a pris part à une série d’activités politiques, l’honorable Mariame Traoré a tiré les bretelles à son collègue député Assalé Tiémoko.
Pour l’honorable Mariame Traoré, l’attitude de son collègue député est susceptible de créer des troubles en Côte d’Ivoire dans un contexte pré-électoral déjà tendu.
« Trop c’est trop. Il faut qu’Assalé Tiémoko arrête son bavardage et apprenne à respecter les institutions de la République. Il n’est pas le seul Ivoirien dont la candidature a été recalée. Alors, qu’il arrête la manipulation sur les réseaux sociaux », a prévenu Mariame Traoré.
Bien avant cela, en visite récemment à Tiassalé, la vice-présidente de l’UF-RHDP avait appelé son «jeune frère » Assalé Tiémoko à rejoindre les rangs du RHDP, présenté comme « le grand parti de rassemblement et d’avenir », afin de travailler ensemble pour le bien-être des habitants de Koyèkro, son village, et de l’ensemble du pays.
« J’ai mon collègue député, mon petit frère Assalé Tiémoko. C’est son village ici, à Koyèkro. Je pense qu’avec le temps, il rejoindra sa grande sœur au RHDP. Car le chemin qu’il a choisi ne mène nulle part, et nous refusons de laisser Koyèkro en retard. Quand on veut être Président de la République, il faut avoir les moyens. Nos mamans sont fatiguées des promesses non tenues. L’heure est venue de suivre quelqu’un qui pourra réellement nous aider», avait-elle lancé.
Il faut souligner que le candidat déclaré à la présidentielle du 25 octobre prochain, le député-maire de Tiassalé, Assalé Tiémoko ne sera pas dans la course pour la conquête du fauteuil présidentiel. Sa candidature a été déclarée irrecevable par le Conseil constitutionnel, pour défaut de parrainages.
Dans plusieurs publications sur les réseaux sociaux, le président du Mouvement Politique AUJOURD’HUI ET DEMAIN, LA CÔTE D’IVOIRE (ADCI)
Assalé Tiémoko s’en prend vertement au Conseil constitutionnel et menace de saisir la Cour de Justice de la CEDEAO.
« Le Conseil constitutionnel nous a attribué 33 727 parrainages au total, dont 11 558 ont été annulés sous prétexte de « faux numéros de CNI » ou de «doublons » (…) En tant que Député, à l’ouverture de la deuxième session parlementaire en octobre prochain, je déposerai une proposition de loi visant à modifier le code électoral », a déclaré Assalé Tiémoko.
Le député-maire de Tiassalé se dit « également déterminé à saisir la Cour de Justice de la CEDEAO pour demander la suppression de ce parrainage, si l’Assemblée nationale devrait continuer à rester fermée à toute réflexion sur une question aussi importante ».
Fulbert Yao avec Sercom