En prélude à l’élection présidentielle du 25 octobre 2025, la Commission électorale indépendante (CEI) a échangé ce mardi, avec les cinq candidats retenus ou leurs représentants. La rencontre présidée par Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, s’est déroulée au siège de la CEI.
Le président de la Commission a expliqué que cette initiative visait à clarifier le mode opératoire du processus électoral et à établir un cadre de compréhension mutuelle.
« L’objet était de s’accorder sur le processus électoral. Nous les avons félicités parce qu’ils ont franchi une étape importante : désormais, ils sont candidats éligibles, avec des droits et des obligations », a-t-il indiqué.
Au titre des droits, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert a insisté sur la sécurité des candidats. Quant aux obligations, il a évoqué la responsabilité et la tenue à adopter durant toute la période électorale. « Nous nous sommes accordés sur l’essentiel. La CEI reste ouverte à toutes les discussions afin que le processus soit parfaitement compris », a-t-il poursuivi.
Le président de la CEI a précisé que les échanges n’ont pas donné lieu à des observations particulières, si ce n’est des interrogations liées à la compréhension des différentes étapes après la validation de leurs candidatures. « Il n’y avait pas matière à critique », a-t-il rassuré.
S’agissant de la suite, il a rappelé que la Commission se prépare à déployer le matériel électoral sur le terrain, tandis que les candidats se tourneront vers la campagne. « La campagne est une étape essentielle. Elle permet au candidat de présenter son projet de société au peuple, détenteur du pouvoir. Ce peuple, convaincu de la pertinence de ce projet, accordera au candidat sa confiance à travers le suffrage », a expliqué Coulibaly-Kuibiert.
En guise de conclusion, il a souhaité « bonne chance » aux candidats, tout en réaffirmant la disponibilité de la CEI à conduire le processus jusqu’à l’élection du 25 octobre 2025 dans la transparence et la sérénité.
Fulbert Yao