En Côte d’Ivoire, les accidentés de la route bénéficient d’une prise en charge complète, à 100 %, dès leur arrivée dans un hôpital public. Mais comment cela fonctionne? Et que se passe-t-il lorsque la victime a une assurance personnelle ou se rend elle-même à l’hôpital ? Éléments de réponse.
Selon un responsable du Fonds de Garantie Automobile (FGA), lorsqu’un accidenté est amené à l’hopital par une ambulance, il est immédiatement pris en charge par les urgences. Le médecin de service évalue son état et confirme s’il s’agit bien d’un accident de la circulation. Une fois cette confirmation établie, la procédure de couverture à 100 % est enclenchée.
Dans les cas où certains médicaments ne sont pas disponibles à la pharmacie de l’hôpital, un bon est légalement établi pour permettre à la victime d’obtenir des médicaments dans une pharmacie privée. Cela permet d’éviter toute rupture de soins.
Si la victime dispose d’une assurance personnelle. Elle peut l’utiliser. Mais par la suite, l’assureur peut se retourner vers le Fonds de Garantie Routier pour obtenir le remboursement des frais avancés.
Il est fortement recommandé de ne pas se déplacer soi-même après un accident, même si les blessures semblent légères. L’idéal est d’attendre l’intervention des secours officiels, tels que : Le Groupe des Sapeurs-Pompiers Militaires (GSPM) et l’Office National de la Protection Civile (ONPC).
Ces structures assurent un transport sécurisé vers les urgences et facilitent la prise en charge rapide. Néanmoins, si une victime arrive par ses propres moyens, elle est tout de même admise. Le médecin qui la reçoit évalue la situation et, s’il confirme l’accident, la victime est prise en charge. Mais si après l’enquête ou les constats révèlent que la victime elle-même est responsable de l’accident, le dispositif public peut quand même intervenir en urgence, pour des raisons humanitaires. Cependant, par la suite, les frais engagés seront réclamés à la victime. En effet, le responsable d’un accident n’est pas couvert ni par le Fonds de Garantie, ni par une assurance..
Plus de 80 % des interventions concernent des victimes d’accidents impliquant des tricycles ou des engins à deux roues. Ces véhicules sont désormais parmi les plus accidentogènes sur les routes ivoiriennes.
Il est important de noter que les motos, y compris électriques, sont considérées comme des véhicules à moteur au regard de la loi. Elles sont donc éligibles à la prise en charge par le Fonds de Garantie, à condition que le conducteur ne soit pas l’unique responsable de l’accident.
Fulbert Yao






































































