l’ivoirien Guillaume SORO n’en finit plus de ternir l’image des dirigeants actuels de son pays, à l’étranger où il séjourne depuis un moment.
Lors d’une rencontre avec ses partisans, denommée « Crush party » en Italie le samedi 02 novembre, l’ex-chef de la rébellion a encore accusé ouvertement les dirigeants actuels du pays d’avoir tenté de le faire assassiner par les ex-Com-Zones, car ils estimaient qu’il avait trahi, pendant la crise militaro-politique de 2002 à 2009, l’actuel chef de l’Etat Alassane Ouattara, en devenant en 2007, le Premier ministre de Laurent Gbagbo.
«Il y a une catégorie des membres du RDR (parti au pouvoir), qui eux, étaient à coté d’Alassane. C’est eux qui partaient dire que c’est une erreur stratégique que Guillaume Soro [ait été] nommé premier ministre. Parce que Alassane était le leader incontesté du nord, parce qu’il avait été premier ministre. Si on nomme Guillaume Soro Premier ministre, il va effacer les traces d’Alassane, dans le nord, donc ceux là, étaient contre que je sois Premier ministre », a déclaré Guillaume Soro.
« Certains d’entre eux, sont allés voir les chefs de Guerre, à Bouaké, pour dire aux chefs de guerre : il faut tuer Soro Guillaume, parce qu’il a trahi Alassane. Ils croient que je ne sais pas. J’ai su ça, mais je n’ai jamais rien dire. Parce qu’ils sont allés dire à certains chefs de guerre qui me l’ont dit », a-t-il révélé.
Toujours d’après lui les troubles dans la rébellion ne venaient pas tous de Gbagbo. «Il y a certains qui avaient peur, croyant que j’allais faire de l’ombrage à Alassane. Parce que Alassane ne se targuerait plus tout seul d’être le seul Premier ministre du nord. Il y avait désormais quelqu’un d’autre qui a été premier ministre du nord, Guillaume Soro et ils n’étaient pas d’accord ».
Selon le président du comité politique, ces accusations n’ont pas manqué, car aussitôt nommé en mars 2007, trois mois après, l’on a tiré sur son avion le Fokker 100 pour le tuer. « Quand les gens ont voulu bavarder, j’ai dit laisser mon attentat, je sais qui a fait ça », a-t-il conclu.
Fulbert YAO