Après la région du N’zi, la deuxième journée de la tournée de paix et de cohésion sociale menée par le ministre Amedé Kouakou, président de l’Association des cadres RHDP du Centre pour le développement (ACCD-RHDP), a rallié le district de Yamoussoukro. Ce vendredi, le message, clair et répété par les populations : « Oui pour des élections dans la paix » en perspective du scrutin d’octobre.
Accompagné du ministre de l’Économie et de l’Industrie, Souleymane Diarrasouba, coordonnateur régional du RHDP pour le district de Yamoussoukro, ainsi que de cadres, d’élus locaux et de Sa Majesté Nanan Koba II, chef de canton du Nanafouè, Amedé Kouakou a visité Attiegouakro, N’zéré, Lolobo-N’debo et Kokumbo. Partout, les communautés se sont mobilisées, dans une ambiance de chants et de danses, pour affirmer leur adhésion à un processus électoral apaisé. Prenant la parole, Amedé Kouakou a rappelé l’objectif de sa démarche. « Tout ça, c’est pour parler de paix, de cohésion pour que les élections à venir, le 25 octobre, soient apaisées », a-t-il indiqué. Il a souligné le lien indissociable entre la paix et le développement, interrogeant les populations: « S’il n’y a pas de paix, comment peut-on construire la cité policière, le palais de justice, l’ENA ? ». À sa suite, le ministre Souleymane Diarrasouba, s’inscrivant dans la même dynamique de « la paix et le développement » chère au Chef de l’État, Alassane Ouattara, a délivré un message d’espoir en annonçant d’importants projets pour Attiegouakro. « Ce qui est prévu pour Attiegouakro les 5 prochaines années est important », a-t-il déclaré, citant la construction d’un centre des services civiques de plus de 1000 personnes, le déplacement de l’École Nationale d’Administration (ENA), l’édification d’une cité policière et la construction du tribunal du district.
« Ne vous laissez pas manipuler »
« Pour que tout soit possible, travaillons à entretenir la paix. Parce que quand il y a la paix, des projets ont été faits pour vous et il y aura encore d’autres demain », a-t-il exhorté. À N’zéré, il a insisté sur la nécessité de maintenir la sérénité, car « le développement n’a pas de parti politique », et a appelé les jeunes à ne pas « se laisser manipuler par qui que ce soit ». À Lolobo-N’debo, le ministre a salué la solidarité entre les chefs, soulignant que « le vivre ensemble est une réalité à N’debo » et que « Nous sommes un seul peuple. Tout Ivoirien doit se sentir à l’aise partout en Côte d’Ivoire ».
Hommage à Amedé
Le ministre Souleymane Diarrasouba a par ailleurs rendu un vibrant hommage à son homologue Amedé Kouakou, saluant son engagement au-delà de ses fonctions ministérielles pour promouvoir la paix et l’entente dans le « V Baoulé », « Ce qu’il fait pour le Président Alassane Ouattara au-delà de ses fonctions ministérielles, le pays est en train de se transformer partout. Il est à l’œuvre sur le terrain. Mais tout ce qu’il fait pour promouvoir la paix et l’entente dans le »V Baoulé », je veux qu’on le salue pour cela, pour sa disponibilité et son engagement pour promouvoir la paix, pour le vivre ensemble soit une réalité dans notre région et district », a-t-il relevé, en reconnaissance de quoi ce dernier a été intronisé « Nanan Attiegouakro II ».
Engagement des populations
Les populations ont unanimement réaffirmé leur engagement. Au nom des habitants d’Attiegouakro, le maire Jérôme Kouamé a réaffirmé leur « détermination ainsi que l’engagement des autorités locales et de toutes les populations à accompagner cette dynamique » de paix. Il a invité ses « Parents à la culture de la Paix, de la non-violence et du respect des institutions de la République, » exhortant tous à « être des acteurs de Paix, des ambassadeurs de la Cohésion sociale ».
Même son de cloche à N’zéré, où le porte-parole Koffi N’goran Jean Baptiste a assuré le Président Alassane Ouattara du « soutien sans faille pour des élections dans la paix ». La tribu Aclohoun de Lolobo-N’debo, par la voix de Lazard Kouadio, s’est également félicitée de l’initiative en faveur de la paix du ministre Amedé Kouakou.
A son tour, Allali N’goran Henry Joël, porte parole des populations de Kokumbo, n’a pas manqué de saluer l’initiative d’Amedé en vue de la paix, tout en s’inscrivant dans cette démarche. « La paix doit être la seule bataille qui vaille la peine d’être menée. Elle est notre héritage commun. Il est donc de notre devoir de la préserver », dira-t-il.
La tournée, qui s’inscrit dans la lignée de la vision du père fondateur Félix Houphouët-Boigny et Alassane Ouattara s’est poursuivie à Kplessou, Bonikro et Djekanou dans la région des Lacs. Le message reste inchangé : « Ce qui arrive dans un mois doit se faire dans la paix et la sérénité ».
E. A