Le Président de la Commission électorale indépendante, Ibrahim Coulibaly-KUIBIERT a eu deux séances de travail, lundi 04 novembre et mardi 05 novembre 2019, respectivement avec Arnaud Akondjenou, Conseiller spécial Afrique de la Fondation Kofi Annan, et Newton Barry, Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) du Burkina Faso.
Le premier qui a longtemps travaillé au sein de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire s’est dit très heureux de retrouver la Côte d’Ivoire et surtout de pouvoir apporter sa contribution, à nouveau, au processus électoral.
«Nous avons discuté avec le Président de la CEI de ce que la Fondation pourrait apporter au processus électoral, a-t-il déclaré à l’issue de la rencontre. J’ai partagé avec la CEI les différents niveaux d’intérêts et les différentes possibilités, je sors satisfait de cette séance de travail dans la mesure où la CEI a reconnu l’intérêt d’avoir une structure comme celle de feu Kofi Annan à ses côtés dans cet exercice, un exercice qui, à travers les propos tenus par le Président, demande un cadre juridique. Mais également un cadre consensuel. Les élections, c’est du juridique et du consensuel».
Pour sa part, le Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) du Burkina Faso a expliqué sa visite par le fait qu’au sein du bureau du Réseau des structures électorales de l’Afrique de l’Ouest (RESAO), il a été « institué des concertations et aussi des mutualisations dans le cadre des processus électoraux ». « Comme vous le savez, nos deux pays ont des élections capitales en 2020, a –t-il rappelé. A cette occasion les Burkinabés de l’étranger notamment ceux de la Côte d’Ivoire vont voter. Il s’agit de voir comment nous pouvons travailler ensemble et s’assister mutuellement ». Avant de se retirer, il a souligné que la «Commission électorale travaille pour que le processus électoral se passe bien ». Pour sa part, le Président de la CEI s’est dit satisfait de ce « partage d’expériences et de compétences ».
SERCOM