Au nombre de 56 dont 26 handicapées, des femmes de la sous-préfecture de Nofou, dans le département de Dimbokro, ont été sensibilisées sur la lutte contre le paludisme lors d’une session de formation initiée, le 26 septembre 2025, par l’Union nationale des femmes handicapées de Côte d’Ivoire (UNAFEHCI).
Cette session a permis aux participantes de s’informer sur les causes, les symptômes et les modes de transmission du paludisme, en plus de les sensibiliser sur les moyens de prévention et de favoriser leur engagement comme relais communautaires dans la lutte contre le paludisme.
« Parentes, le ‘’djè kouadjo’’ (paludisme, en langue locale, ndlr) est une maladie grave. Dès les premiers signes, il faut aller à l’hôpital pour une bonne prise en charge », a exhorté l’infirmier du Centre de santé urbain (CSU) de Nofou, Affi Assamoa Mathieu, tout en précisant que ‘’la prise en charge est gratuite pour tout le monde’’.
Le paludisme est une affection endémique causée par le moustique femelle appelé Anophèle qui inocule le parasite plasmodium à l’être humain par une piqure.
Les symptômes sont, entre autres, la fièvre, le manque d’appétit, les vomissements, les courbatures et les maux de tête qui peuvent, en cas de complications chez les enfants de moins de cinq ans, déboucher sur la pâleur et les convulsions. Chez les femmes enceintes, les complications sont l’anémie et la détresse respiratoire qui peuvent, elles, avoir de graves conséquences sur le développement normal du fœtus, allant jusqu’à sa perte.
Comme moyens de prévention, l’assainissement du cadre de vie, l’élimination des eaux stagnantes propices à l’éclosion des moustiques et le sommeil sous des moustiquaires imprégnées d’insecticide ont été recommandés aux femmes de Nofou.
« Ça été une bonne formation qui va nous permettre de nous protéger et de protéger nos parents contre le paludisme. Merci aux initiateurs qui nous ont données des informations capitales », s’est exprimée l’une des participantes à la session, dame Brou Ahou.
Pour la présidente de l’UNAFEHCI, Anne-Cécile Konan, ces 56 femmes se doivent d’être ‘’un noyau local de sensibilisatrices’’ qui vont porter loin le message de la lutte contre le paludisme ‘’pour que toute la communauté de Nofou soit protégée’’.
Cette sensibilisation des femmes se tient dans le cadre du projet ‘’Speak Up – Voix essentielles’’ qui vise à renforcer la voix et la participation de celles-ci dans la lutte contre le paludisme.
Sercom







































































