La troisième journée de la réunion annuelle de l’approche « une seule santé » de la CEDEAO , tenue le mercredi 12 Novembre 2025 à Accra a été marquée par un panel autour du thème « renforcer le partage de données et la collaboration transfrontalière à travers la CdP de la surveillance » une seule santé »
Les intervenants ont appelé à la mise en place d’un Modèle de Communauté de Pratique pour encourager le partage conjoint de données entre les pays de la CEDEAO.
Ce modèle sera intersectoriel et servira les intérêts de tous les pays participants tous ont été unanimes ce mercredi 12 novembre 2025.
Fatmata Bakarr Sesay, de l’Agence de Protection de l’Environnement de la Sierra Leone a déclaré qu’une Communauté de Pratique offrirait une plateforme de confiance pour le partage d’informations.
« Nous devrions pouvoir promouvoir comment des données partagées peuvent bénéficier à tous. »
Elle a également suggéré une collaboration renforcée entre les États limitrophes.
Selon elle, cela permettrait d’éviter des efforts dispersés alors qu’une collaboration pourrait conduire à de meilleurs résultats.
Dr Patience Tomoh, directeur du Département de la Santé publique vétérinaire et de l’épidémiologie du Nigeria, a indiqué que la COP ne peut qu’aider en intégrant les Travailleurs de la Santé Communautaire, qui sont les plus proches des populations rurales, et en leur fournissant la formation nécessaire, ce qui sera essentiel pour la détection précoce et le signalement des maladies.
Elle a également proposé que les gouvernements de la région établissent des Partenariats Public-Privé (PPP) avec des praticiens vétérinaires privés, qui détiennent la majorité des données provenant des communautés.
Cela nécessiterait de leur fournir une formation pour leur permettre de fournir des données et des rapports, comblant ainsi le déficit d’informations.
Dr Donne Koffi Amène , de l’ École de Santé Publique de l’Université du Ghana, a souligné l’importance d’établir des règles autour de la co-création, telles que la réciprocité, la propriété collective et le retour d’informations.
Il a en outre suggéré d’intégrer des individus servant de liaison entre le milieu académique et les autres parties prenantes, dans le cadre de la COP.
Il a précisé qu’il pourrait y avoir des opportunités pour des activités conjointes sur le terrain, transfrontalières, ainsi que des analyses de données communes et la co-rédaction de rapports et documents.
Il pense que cela aiderait les États membres et les institutions à développer la confiance mutuelle, en sachant qu’ils ont travaillé ensemble.
Il a conclu en appelant à la mise en place d’un suivi des données afin de renforcer les Communautés de Pratique.

Le Dr Babacar Fall, chargé de communication santé du Centre Régional de Surveillance et de Contrôle des Maladies ( CRSCM), a rappelé que la CEDEAO intervient à renforcer la coordination , la collaboration et la communication . Et aussi en renforçant les capacités et en mettant le réseautage de la communauté des pratiques .
Pour lui, la commauté de pratique entre parfaitement dans ce réseautage qui permet de mobiliser les ressources et les capacités locales .
pour terminer , il a proposé que cette communauté de pratique soit organisée comme les précédentes avec une assemblée consultative , un Secrétariat exécutif et des comités techniques opérationnels à l’intérieur de la communauté pratique.
Pour Dr Fatoumata Chérif , médecin épidémiologiste de la Guinée la communauté de pratique peut faciliter la mise en place des mécanismes d’analyse conjointe , aussi cette communauté fait mettre en place des groupes régionaux et des enquêtes coordonnées afin d’avoir des données et que tous les pays soient au même niveau d’information.







































































