Le Cameroun encore une fois à l’honneur au Marathon de Côte d’Ivoire. Pour la troisième fois. Par le truchement de l’inusable Justilin Foimi.
Il a fallu attendre sa troisième ascension au sommet de la course de fond Abidjanaise, pour être fixé sur son réel patronyme. Justilin Foimi au lieu de Justin Foimi. Quelque soit son identité auprès de la population ivoirienne, l’effet sur les artères de la capitale économique de la Côte d’Ivoire reste intacte. Véritable avaleur de kilomètres, l’athlète Camerounais s’est farci les 42 miles de la 5e édition du Marathon de Côte d’Ivoire en 2h22mn. Un peu plus que les 2h15mn, le temps requis pour accrocher les 10 millions de récompense promis par le comité d’organisation chapeauté par Victor Yapobi. La finalité est la même. Une victoire haut les mains avec des objectifs personnels quasiment atteints.
« Je viens de remporter le Marathon de Douala en 2h15. Je suis très heureux d’être le vainqueur de cet autre Marathon de Côte d’Ivoire. J’aurai pu faire plus si j’avais des adversaires plus pressant. Mon objectif était de le remporter à trois reprises avant d’arrêter. C’est chose faite », a déclaré Foini essoufflé mais lucide. En serait-il autrement pour celui qui est à présent en terrain conquis? Pas vraiment. Vainqueur en 2016, en 2017 puis en 2019, l’athlète Camerounais s’est hissé sur la plus haute marche du podium à chacune de ses apparitions. Sa retraite annoncée, une bouffée d’oxygène pour ses concurrents qui se sont disputés les autres étages de récompenses. Derrière lui, le Kenyan John Rotich Mitei (2h35mn) et Raja Lagble (2h36mn) du Ghana sont arrivés respectivement aux 2e et 3e rang. Bien loin pour inquiéter le leader qui marque de son empreinte ce Marathon qui a drainé plus de 24000 participants. Et pas que des hommes. Puisque les dames étaient également de la partie. Sur le 42km. Dans cette catégorie, c’est la Béninoise Bentille Djerikou qui a damé le pion à ses concurrentes. Et ce en 3h05mn.
La Côte d’Ivoire, terre d’accueil de cet événement international a placé son drapeau à la 5e place du 42km masculin. Boris Konan Kouakou en 2h45mns en était le porte étendard sous les yeux emplis d’espoir de Jeannot Kouadio, président de la Fédération Ivoirienne d’Athlétisme qui semblait avoir une idée pour la course de fond locale.
Sport-Ivoire