La nuit venait à peine de s’installer sur la côte ghanéenne que l’atmosphère de La Palm Royal Beach Hotel se chargeait d’une solennité rare. Diplomates, ministres, hauts fonctionnaires, dirigeants du secteur public et privé venus de tout le continent affluaient vers la salle de gala où se tenait la 4ᵉ édition des Africa Public Service Optimum Awards (APSO 2025).
Dans ce décor d’élégance et de prestige, un moment historique allait inscrire la Côte d’Ivoire dans le cercle restreint des nations qui façonnent l’avenir numérique de l’Afrique. Lorsque le nom de Joël Nianzou, Président de la Plateforme de la Presse Numérique de Côte d’Ivoire (PNCI), fut prononcé comme Lauréat continental du prix « Digital Leadership Excellence Across Africa », une onde d’émotion traversa la salle.
Les applaudissements nourris scellèrent alors une victoire symbolique : pour la première fois, un Ivoirien grimpait sur la plus haute marche du leadership digital continental.Plus tôt dans la journée, la conférence panafricaine qui a précédé la cérémonie avait donné le ton. Richard Appiah, chargé du protocole au Consulat général de Lituanie, avait dressé un tableau lucide et exigeant des défis actuels du continent. « L’Afrique se trouve à un tournant décisif », avait-il déclaré d’une voix posée, rappelant que les mutations démocratiques, les transformations technologiques et les pressions environnementales imposent un « leadership empathique, visionnaire et innovant ».

Son appel à un service public africain réinventé planait encore dans la salle lorsque l’heure du sacre arriva, donnant à son propos une résonance presque prophétique : l’Afrique cherche des leaders aptes à guider sa transformation, et l’un d’eux venait d’être distingué.Lorsque Joël Nianzou monta sur scène, visage calme mais regard chargé d’une émotion contenue, chacun comprit que ce moment dépassait la portée d’une simple récompense individuelle. À peine saisit-il son trophée qu’il livra un message dense, sincère et profondément engagé. « Ce sacre n’est pas le triomphe d’un individu », déclara-t-il, la voix ferme. « C’est celui d’une nation qui croit au pouvoir du numérique pour se transformer et pour transformer l’Afrique ». Il dit recevoir ce prix au nom de la Côte d’Ivoire, de ses talents, de ses institutions et de tous les artisans du digital qui innovent « souvent dans l’ombre mais toujours avec passion ». Il parla d’un continent « en pleine accélération », d’une jeunesse « qui crée et invente avec une audace remarquable », et d’un avenir où le numérique sera « la clé de la compétitivité africaine ». Il appela à bâtir un « écosystème digital souverain, inclusif et éthique », et insista sur la nécessité d’un leadership capable de faire du numérique un outil de modernisation, de transparence et de création d’opportunités pour tous. Son discours, porté par un mélange rare de lucidité et d’espoir, fut salué par une standing ovation.Ce sacre avait déjà une portée diplomatique avant même que la cérémonie ne touche à sa fin. Dès le lendemain, le 13 novembre, Joël Nianzou était reçu à l’Ambassade de Côte d’Ivoire au Ghana pour une audience officielle. S.E. Mme Vate, Premier Conseiller, lui transmit les félicitations formelles de l’État ivoirien et exprima la fierté de la représentation diplomatique qui voyait en cette distinction « un succès national dépassant largement la personne du lauréat ». La présentation officielle du trophée à la chancellerie donna à l’évènement une dimension institutionnelle forte, confirmant que ce prix s’inscrivait désormais dans le patrimoine symbolique du pays.Pour les acteurs du numérique, ce sacre apparaît comme la consécration d’un parcours exceptionnel. Depuis plus de vingt ans, Joël Nianzou contribue à structurer l’écosystème digital ivoirien et à faire rayonner son pays au-delà de ses frontières. Pionnier de la presse numérique, fondateur d’Events Associated Group et de Great Event TV — classée n°2 mondiale au Broadband Forum Awards en 2017 — il s’est imposé comme une référence dans la professionnalisation du secteur digital. Son engagement au sein de réseaux continentaux, notamment dans la lutte contre les crimes financiers ou dans les instances consultatives de la CEDEAO, témoigne d’une influence qui dépasse les frontières nationales. Ses distinctions internationales, elles aussi, tracent le portrait d’un leader respecté : Prix d’Excellence de Côte d’Ivoire, distinctions honorifiques en Europe, reconnaissance institutionnelle en Afrique de l’Ouest.Mais au-delà du parcours individuel, ce prix révèle quelque chose de plus profond : la montée en puissance de la Côte d’Ivoire comme acteur central de la transformation numérique africaine. Le pays, désormais cité comme modèle de modernisation institutionnelle et d’innovation technologique, voit son influence renforcée sur la scène panafricaine. Les perspectives ouvertes par ce sacre sont nombreuses : nouvelles alliances régionales, attractivité accrue pour les investissements, partenariats stratégiques et reconnaissance consolidée de la presse numérique ivoirienne. La PNCI a d’ailleurs tenu à saluer l’appui structurant de la CNPS, partenaire majeur dans la professionnalisation du secteur et le déploiement des initiatives digitales nationales.Au terme de cette soirée mémorable, un constat s’impose : ce qui s’est joué à Accra dépasse le cadre d’une cérémonie. C’est un signal envoyé au continent, un chapitre qui s’ouvre et un rappel que l’Afrique, lorsqu’elle célèbre l’excellence, célèbre aussi son avenir. En consacrant Joël Nianzou, les APSO Awards 2025 ont consacré la Côte d’Ivoire, mais aussi l’idée que le leadership digital africain est en train de s’écrire, ici et maintenant, porté par des femmes et des hommes qui croient au pouvoir de la transformation technologique. Et dans la grande fresque de ce futur numérique, la Côte d’Ivoire vient clairement d’inscrire son nom parmi les nations qui montreront la voie.
Sercom








































































