Depuis qu’il a décidé de tourner le dos au Rassemblement des Houphoeutistes pour la démocratie et la paix (RHDP), Henri Konan Bedié a perdu le peu de repère qu’il lui restait.
Le président du PDCI dégaine inutilement comme s’il n’avait pas de conseillers autour de lui. Malgré les multiples interpellations, il continue d’entretenir la xénophobie et d’accuser sans preuves.
Pour la unième fois, il s’en est prie ouvertement jeudi dernier aux Etrangers notamment les Maliens, et au parti au pouvoir qu’il accuse d’avoir convoyés ces ressortissants du pays voisin, à un meeting à Paris, en début du mois de novembre.
« Aujourd’hui, nous pouvons affirmer que leur désillusion est grande et leur enthousiasme s’éteint progressivement à chacune de leurs timides sorties où ils ne cessent de convoyer de vrais faux militants pour espérer tromper l’opinion tant nationale qu’internationale, comme ce fut le cas récemment à Paris et à Sinfra. A Paris, il s’agissait effectivement d’une réunion à laquelle, où ils sont allés chercher, tous les maliens à la sortie (…) ils sont allés chercher un vendredi à la sortie de la messe de 13h en donnant 100 euros à tous les militants de cette mosquée, il s’agit exactement de la mosquée de château rouge. Ils sont fait à peu près la même chose pendant que nous nous réunissons à Yamoussoukro, à Sinfra où pratiquement, ils n’ont trouvé pas plus de mille personnes», a longuement accusé Bédié.
En Analysant cette sortie méprisante de HKB, qui accuse sans fondement « tous les maliens », on peut affirmer sans se tromper que Bédié, ne sait pas de quoi il parle.
la preuve, ce discours contient beaucoup de contre-vérités. D’abord, la date et le lieu de l’événement.
En effet, alors que la réunion a eu lieu un samedi. Dans son intention d’accréditer sa position sur la mosquée, Bédié a affirmé que la réunion a eu lieu un vendredi.
Concernant le lieu de la cérémonie. Il dit Toits-Rouges à Paris, avant qu’on lui souffle Château Rouge. A Tel enseigne qu’on se demande si Bedié ne se moque pas des africains de Château Rouge.
Bédié étale aussi ses carences en matière de religion musulmane. En effet, Il parle de militants d’une mosquée. Pourtant à la mosquée, il s’agit de fidèles. Il parle de messe à la mosquée, alors qu’on parle d’aller à la prière.
Dans ce discours, Bédié, qui pense que ce sont les étrangers qui voteront à la place des ivoiriens, entretient encore la xénophobie. Or en l’entretenant, le président du PDCI prouve qu’il a peur du RHDP, qui est bien parti pour remporter de manière transparente le scrutin de 2020.
En définitive, Bédié parle de « tous les maliens », alors qu’il ne dispose d’aucune preuve légale pour prouver qu’il s’agit bel et bien de maliens. Il est tout simplement dans une posture de dénigrement et de xénophobie.
Bedié doit éviter au-delà de tout de créer une nouvelle situation de haine envers l’Etranger. Qu’il sache que les étrangers ne se mêlent pas de la politique ivoirienne.
L’ivoirité qu’il a crée en 1994 ont fait de la Côte d’Ivoire, un pays en crise durant plusieurs années. Les ivoiriens ne veulent plus revivre cette situation. C’est d’ailleurs pour cette raison que de nombreux cadres du PDCI ont choisi de le quitter pour le RHDP, qui prône la paix, le développement, et qui ne tolère pas la xénophobie.
Fulbert YAO