A l’absence de Dr Souleymane Diarrassouba, en déplacement au Congo-Brazzaville où il sera désigné président du Conseil d’administration de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (Oapi), c’est le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, des Productions vivrières et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani qui a défendu, le jeudi 11 décembre 2025, le projet de budget 2026 alloué au ministère du Commerce et de l’Industrie devant la Commission des Affaires économiques et financières (Caef) du Sénat.
S’agissant des réalisations en 2024, le ministère du Commerce et de l’Industrie a bénéficié d’un budget de 49 114 455 370 FCFA dont l’exécution a permis d’obtenir plusieurs résultats tangibles. Globalement, 48 523 192 461 FCFA ont été exécutés sur une prévision de 49 114 453 370 FCFA soit un taux d’exécution de 98%. Selon le Rapport annuel de performance, en 2024, le ministère du Commerce et de l’Industrie a atteint 81,63% des cibles fixés contre 76,47% en 2023 soit une augmentation de 5,16% par rapport à la gestion budgétaire 2023.
Malgré ces résultats notables, des défis majeurs demeurent pour l’accélération de la transformation des matières premières, le développement de l’industrie non agricole, la mise en place d’infrastructures industrielles, artisanales et commerciales répondant aux standards internationaux, le renforcement de l’écosystème des Pme et l’accroissement de l’investissement privé.
Selon le ministre d’Etat Kobenan Kouassi Adjoumani, les ressources issues du budget 2026 permettront, au ministère du Commerce et de l’Industrie, de faire face à ces défis à travers une trentaine d’actions et une dizaine de reformes prioritaires pour un budget de 96 866 871 722 FCFA financés à hauteur de 43 424 771 722 FCFA soit 44,83% par le Trésor public et 53 442 100 000 FCFA soit 55,17% par les ressources extérieures.
Ce budget est en augmentation de 36 319 213 942 FCFA (37,49%) par rapport à 2025 qui se chiffrait à 60,547 milliards marquant ainsi la volonté du gouvernement de renforcer le développement des secteurs d’activités. cette hausse s’explique principalement par une augmentation des crédits d’investissements d’un montant de 34,409 milliards FCFA pour le financement des projets majeurs.
Il s’agit du Projet d’amélioration des compétences, de l’entrepreneuriat et de l’emploi des jeunes (Pace/Mci) pour un montant de 11 milliards FCFA avec pour objectifs la création de 17 250 emplois directs et indirects, le Projet d’appui à l’opérationnalisation du Guichet unique de développement des Pme (Gude-Pme/Choose Africa 2 d’un montant de 21 145 300 000 FCFA pour assurer l’accompagnement de 5 000 Pme, d’accorder un financement à 1 400 Pme avec la création de 61 000 emplois directs et du Projet de développement d’une plateforme industrielle sur 431 hectares dans la zone industrielle d’Akoupé-Zeudji PK 24 pour 4 000 000 000 FCFA avec pour objectifs de réaliser les travaux de voirie de la rue principale et de la voirie de la ceinture Est de la zone industrielle d’Akoupé-Zeudji, le Projet de réhabilitation du marché de gros de Bouaké à 436 979 691 FCFA en vue d’accélérer l’industrialisation et la promotion de l’investissement privé, de l’innovation et des Champions nationaux conformément au pilier 5 du programme du président de la République à l’horizon 2030.
Le ministère du Commerce et de l’Industrie envisage de poursuivre les reformes et de renforcer ses actions dans tous les secteurs afin de bâtir une économie diversifiée et plus compétitive capable de créer massivement des emplois pour les jeunes et les femmes.
Traoré Yacouba Diarra






































































