La question du financement de la transition vers le développement durable préoccupe au plus haut point le gouvernement.
Qui entend y apporter une solution idoine, en impliquant le secteur privé. A cet effet, la problématique était au centre un cadre de réflexions de 48 heures. En partenariat avec la Cgeci, le ministère de l’Environnement et du Développement durable a organisé les Assises ivoiriennes du Développement durable dans le secteur privé (4e édition). Organisées les 19 et 20 décembre, elles se sont déroulé autour du thème global «état des lieux de la RSE/Développement Durable en Côte d’Ivoire : enjeux, défis et perspectives ?».
Quarante-huit heures ont permis aux différents participants de passer en revue le projet de décret sur la responsabilité sociétale des entreprises et organisations, les résultats de l’étude sur les opportunités et la mise en place d’un programme de valorisation des actions RSE dans les secteurs primaires, secondaires et tertiaires et le diagnostic de la mise en œuvre du décret N°2013-327 du 22 mai 2013 portant interdiction de la production, de l’importation, de la commercialisation, de la détention et de l’utilisation des sachets plastiques en Côte d’Ivoire.
Des sujets qui ont fait l’objet d’échanges lors de la plénière inaugurale et des communications qui ont meublées ces assises. Pour le directeur du Développement durable, représentant le ministre, Dr Aboua Gustave, la mobilisation des entreprises est un élément capital pour le succès des ODD.
« Ils doivent pouvoir stimuler la réflexion et la stratégie RSE de l’entreprise en éclairant, au regard de l’agenda global, les marchés, les investissements, le modèle d’affaires et la politique d’innovation », a-t-il fait savoir.
Pour sa part, Stéphane Aka Angui, représentant le Pca de la Cgeci, Jean Marie Aka, a réaffirmé la volonté des entreprises à accompagner le gouvernement. « La Cgeci est en phase avec le gouvernement ivoirien sur la responsabilité sociétale qui est une contrainte pour les entreprises », a-t-il dit.
Philippe Nado