Le maire de la commune d’Adjamé, Soumahoro Farikou, ne veut plus la chienlit dans sa commune.
Après avoir ordonné et fait déguerpir les vendeurs et commerçants ambulants arpentant le long du boulevard Nangui Abrogoua, le Conseil municipal sous impulsion de son premier magistrat a décidé de recaser les populations concernées au 2e étage du forum des marchés de la commune. Mais cette décision loin de trouver l’unanimité fait grincer des dents. Dans un article du confrère « Soir Info », paru ce mardi 04 février, les commerçants par le biais de leur porte-parole, ont exprimé leur désaccord quant à un tel projet.
Face à la presse, le mercredi, dans les locaux de la mairie, Ouattara Basile, le conseiller technique du maire, en charge des grands projets, a apporté des précisions sur cette affaire. Pour lui, contrairement à ce que ces acteurs de commerces veulent faire croire à l’opinion nationale, le maire Soumahoro Farikou a pris cette initiative afin de permettre le recasement des commerçants déguerpis.
Dans cette logique, des places dans la mesure des capacités initiales du marché (12 000 initialement) sont en passe d’être aménagées. Toutes choses qui trouvent malheureusement l’achoppement des commerçants. « Le maire farikou a pris l’initiative de remettre le marché dans son plan initial.
Et ce marché dans son plan imitatif a une capacité de 12000 places. C’est ce cachet spécial qui fait malheureusement grincer les dents », a-t-il précisé. Pour rappel, selon le conseiller technique, ce sont près de 5 000 à 10000 commerçants qui ont été déguerpis sur le boulevard Nangui Abrougoua. En attendant l’issue de ce bras de fer, la commune d’Adjamé renait de ses cendres. Le boulevard Nangui Abrogoua est désormais fréquentable et désengorgé.
Jean Eden K.