Les revendications dans le secteur de la fonction publique ne sont pas en passe de prendre fin de sitôt. A en croire certaines indiscrétions du milieu.
Les fonctionnaires ivoiriens n’entendent pas en rester au paiement du stock des arriérés de salaires que le gouvernement Ouattara a volontairement accepté de leur octroyer. 249 milliards extrabudgétaires, ont été ajoutés aux dépenses de l’Etat pour satisfaire au paiement du stock des arriérés dus aux fonctionnaires ivoiriens depuis plus de 25 ans. Le paiement effectif ayant débuté depuis le mois de janvier 2018. Malgré ces efforts consentis par le président de la République, les fonctionnaires ivoiriens par l’entremise de leurs porte-voix mijotent de nouveau des plans secrets contre la quiétude du tissu social et donc du pouvoir d’Abidjan. Réunis au sein d’une plateforme syndicale, les syndicats de la Fonction publique attendent avec impatience le bon avancement ou la fin du paiement du stock pour entamer de nouvelles grèves. Et mettre sur la table du gouvernement Amadou Gon, de nouvelles revendications établies en 5 points.
Selon des sources bien introduites, des réunions incessantes des syndicats de la plateforme des syndicats de la Fonction publique, la préoccupation nouvelle des travailleurs du public ivoirien se posent désormais en 5 points après la ‘’victoire’’ du stock des arriérés : « Pour nous, à la plateforme, le paiement du stock des arriérés est acquis et est en train d’être exécuté. Notre préoccupation c’est la nouvelle plateforme de revendications : Relever l’indice de base de 233,457 FCFA qui a été fixé depuis 1961. Nous allons exiger qu’il soit hissé à 500FCFA. Il sera ensuite question de régler le problème des impôts multiples sur nos salaires. Nous allons exiger leur effacement total. En troisième point, nous allons exiger de faire déplafonner la grille de promotion que les fonctionnaires bouclent après 26 ans de service. En faisant modifier la grille de notation qui est arbitraire. Enfin, il sera question de revoir à la hausse tous les accessoires du salaire à savoir l’indemnité de transport, de logement, les allocations familiales… », a confié un des hauts cadres de la plateforme. Tout porte à croire que l’accalmie dans le milieu n’est pas faite pour s’imposer de sitôt. Selon notre source, les leaders de la plateforme de revendication entendent profiter de ces nouvelles revendications pour restaurer leur image assez écorchée à l’issue du chronogramme de paiement du stock d’arriérés
Sam-Wakouboué