La Côte d’Ivoire vient de loin. Heureusement depuis jeudi, les restrictions dans les villes de l’intérieur ont été levées. Et comme il fallait s’y attendre, avec la Bonne nouvelle, tout est déjà au vert.
Le milieu scolaire n’est pas en reste. Après plusieurs jours passés à la maison à suivre les cours numériques et télévisuels, les élèves vont reprendre le chemin des classes, tout heureux.
Sur le principe, cette reprise réjouit, car tout le monde était pressé de tourner la page du confinement et voir les enfants finir le programme scolaire.
Mais à quel prix doit-elle se faire à partir de lundi 18 mai prochain ? Naturellement, pour la sérénité et la confiance, après la crise de la pandémie du coronavirus, qui fait encore des ravages, Il faut mettre des garde-fous, en édictant des règles.
La première règle serait surtout de mettre en place les conditions sanitaires requis. Il faut imposer le lavage des mains à l’entrée de chaque établissement, Distribuer des kits de lavage de mains dans toutes les grandes écoles de l’intérieur, Veiller au respect de la distanciation sociale
Les COGES doivent aussi rentrer en action, en aidant les écoles à gagner la bataille. Car comme le disait le chef de l’Etat Alassane Ouattara, «des résultats probants sont certes enregistrés mais nous n’avons pas encore gagné la bataille contre la pandémie »
L’autre règle à édicter. C’est de demander à tous les enseignants de faire le dépistage du Covid 19, obtenir les certificats de négativité, avant qu’ils ne soient en contact avec les élèves.
En classe, il faut exiger le port du masque pour tous les enseignants, personnels administratifs et étudiants.
Le dire n’est pas méchant. Car même s’il est vrai qu’aucun cas n’a été signalé à l’intérieur depuis le 21 avril dernier, n’oublions pas que par peur d’être mis en quarantaine, des citoyens n’ont jamais osé aller se faire dépister. Du coup, il faut être sur les gardes.
Aussi, pour ne pas perturber le système et défavoriser d’autres, cette reprise des classes, ne doit pas se faire sans certains élèves ou enseignants qui ont dû regagner le « grand Abidjan » au motif du regroupement familial.
Dès lors, il conviendrait de réquisitionner des compagnies de transport par localité afin de les y convoyer.
C’est seulement à ce prix que l’école reprendra avec sérénité et confiance.
Fulbert YAO